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Critique d'album

Gorillaz


Demon Days


(23/05/2005 - EMI - hip hop virtuel - Genre : Autres)
Produit par

1- Intro / 2- Last Living Souls / 3- Kids With Guns / 4- O Green World / 5- Dirty Harry / 6- Feel Good Inc. / 7- El Manana / 8- Every Planet We Reach Is Dead / 9- November Has Come / 10- All Alone / 11- White Light / 12- Dare / 13- Fire Coming Out of the Monkey's Head / 14- Don't Get Lost in Heaven / 15- Demon Days
Note de 4.5/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Un album bourré de styles différents : du génie à l'état brut."
Jérémie, le 09/07/2005
( mots)

Avant même d'être un groupe, Gorillaz était un concept. Et il y a 4 ans, à la sortie d'un premier album éponyme, le concept en question était très séduisant. L'album aussi, d'ailleurs ! Aujourd'hui, les choses ont changé, l'effet de surprise est passé et cette histoire sent le réchauffé à plein nez.

Sauf que... Sauf que c'est Damon Albarn qui est aux commandes, il ne faudrait peut être pas l'oublier. Et le blond qui, il y a quelque années, se jetait contre des murs capitonnés pour rivaliser avec Oasis au titre de meilleur groupe du monde, a toujours, dans ses aventures musicales, oublié d'être con.

Aucun doute là dessus, Demon Days est un putain de bon album. Mieux, bien mieux, même, que Gorillaz : plus d'unité, de diversité, de mélodie, de rythme, de beats, de pop... et plus de dance floor ! Les influences fusent de part et d'autres, impossible de s'y retrouver. Ici, ce sont des mains qui claquent en rythme sur des choeurs d'enfants. Là, un phrasé rap côtoie un chant très pop soufflé du bout des lèvres, tandis qu'un chant gospel se fait entendre... Ailleurs, des cordes s'invitent sur le son des djembés. La soirée en boîte, vécue à travers l'excellent single "Feel Good Inc.", dansant à souhait, précède une matinée ("El Manana") à la musique introspective, douce et rêveuse, aux sons ronds et enivrants. Un peu plus tard, Dennis Hopper vient en personne au coin du feu pour nous raconter la triste histoire des "happy folks", des "strange folks" et de la "Mountain called Monkey", puis ce sont des Beach Boys désincarnés qui s'invitent sur "Don't Get Lost In Heaven".

Un beau bordel, me direz-vous ! Certes, mais tout se tient dans cette histoire ! Tous les éléments sont à leur place, chaque chanson remplit son lot d'ambitieuses promesses, pas un son n'est de trop. On pourrait s'attendre à une indigestion, et on voudrait presque jouer les grands princes et leur accorder que le pari était difficilement tenable... Mais non, Damon et Danger Mouse (le type qui mix) s'en sortent avec la mention très bien. Intégrer autant de styles différents avec une telle légèreté tient du génie, il n'est pas permis d'en douter !

Finalement, il reste deux choses très simple à dire : 1° L'album entier est à la hauteur de ce que nous promettait le génial "Feel Good Inc.", et 2° Il s'écoute en boucle sans jamais provoquer un début de lassitude. Personnellement, il ne m'en faudrait pas plus pour le qualifier de très bon album, mais si l'on rajoute à cela que c'est un disque dopé à la créativité, plein de classe et d'ambition, je vous laisse imaginer le superlatif, mais sachez que "superbe" me conviendrait parfaitement !

Commentaires
Gorillaz1, le 16/04/2017 à 14:52
Écouté en entier sur YouTube (encore) : une vraie bombe ! Aucun morceau à passer, que du bon ! Etre à la fois un groupe geek et populaire, et ce encore aujourd'hui, il n'y a que Gorillaz qui a réussi ! Donc, bravo à Damon Albarn, à Jamie Hewlett... et à 2D, Murdoc, Russel et Noodle, évidemment !