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Critique d'album

Apocalyptica


Cult


(28/09/2000 - Mercury - Heavy cello - Genre : Hard / Métal)
Produit par Kai Hiilesmaa

1- Path / 2- Struggle / 3- Romance / 4- Pray / 5- In Memoriam / 6- Hyperventalation / 7- Beyond Time / 8- Hope / 9- Kaamos / 10- Coma / 11- Hall of the Mountain King / 12- Until It Sleeps / 13- Fight Fire With Fire
Note de 5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le heavy metal on connait, oui mais s'il était joué par des..."
Toutoun, le 02/06/2004
( mots)

Pour commencer, on va rappeler rapidement l'histoire d'Apocalyptica et surtout son "concept".

Emmené par l'étrange Eicca Toppinen, Apocalyptica est un groupe finlandais fans d'heavy metal. Mais voilà, eux ne jouent ni guitares, basses ou batterie. Non, Apocalyptica est un quatuor de violoncelles... Et dire qu'il y en a qui essayent avec de simples guitares...! Grand adorateur d'une des plus grosses pointures de l'ancienne scène heavy, le premier album porte bien son nom car Plays Metallica by four cellos est une véritable ode à la musique des Four Horsemens.
Mais afin de nous montrer leur ouverture plus large à la scène heavy, le deuxième album reprend bien sûr du Metallica, mais aussi Sepultura, Pantera ou encore Faith No More.

Ces deux albums sont absolument somptueux, les reprises dépassant souvent la qualité des originaux. Mais la parfaite maitrise de leurs instruments certes anodins pour du metal nous fait découvrir et rêver d'une nouvelle image du futur du heavy metal. Après n'avoir que repris pendant deux albums, on pouvait se demander comment Apocalyptica composerais. Finissons-en tout de suite, ce troisième album d'Apocalyptica porte plus que bien son nom.

Débutant par un "Path" plus que novateur, les finlandais nous font découvrir en 3 minutes leurs vrais personallités. Mélodie au-dessus des airs d'une ligne de basse overdrivée, arragements croisés entre Kirk Hammet et Mozart. Les quatres musiciens tiennent chacun leurs rôles : orchestrés par Eicca Toppinen les violoncelles remplacent agréablement les guitares, basses et percus.

Véritable connection de la scène heavy et la musique classique, la musique d'Apocalyptica est multidimensionnelle.
Les styles changent et se refont, les rythmes s'accélèrent et explosent pour mieux se stopper, les archets volent et tressautent, les mélodies presque romantiques sont écapitées par des basses incessantes ("In memoriam").

Car nos musiciens ne renient pas du tout leur culture classique, ainsi "Romance", l'intro de "in Memoriam", "Kaamos" ou encore "Hope" pourrait pratiquement figurée sur un CD de classique tant la justesse des arpèges d'une noirceur implacable s'aligne subtilement sur les atmosphères froides et oppressantes des compositions exorcisées par Eicca Toppinen.

La musique d'Apocalyptica est fondamentalement novatrice, changement d'optique à tout va, les archets sont ici l'arme d'une musique à la complexité effroyable, presque inquiétante, sorte de mains de velours dans un gant de fer en somme.

Notre voyage dans les méandres tortueux d'Apocalyptica est presque terminé. Presque, car en guise de dessert, le groupe nous gratifie de trois reprises. La première ("Hall of the moutain king") provient du compositeur Norvégien Edvar Grieg, véritable défouloir, le quatuor ici enferme dans ce morceau toute la haine qui lui restait et se fait un malin plaisir à continuer son Inquisition Symphony dans un cauchemar grinçant, inattendu, grandiose.

Les deux suivantes sont évidemment du Metallica ("Until It Sleeps" et "Fight fire with fire"). Là pas de grande surprise, les Finlandais nous avaient habitués à des reprises de renoms, là où les ternes et secs arpèges se marient avec le chaos des rythmiques triturées à souhait.


Pour la BO de Vidocq, Apocalyptica avait enregistré "Hope" en rajoutant le chanteur Matthias Sayer ("Hope vol2"). Le résultat était tout bonnement bluffant et absolument superbe tant la voix gothique accompagnait à merveille les arrangements des violoncelles. C'est là le seul bémol d'Apocalyptica, tant lorsqu'on ne connaissait que leur musique intrumentale on touvait ça passionnant et ennivrant, tant lorsq'on la découvre avec une voix par dessus, on se demande la folie que cela pourrait engendrer s'ils se mettaient à travailler ensemble. C'est ainsi qu'on trouve aussi sur l'edition special de Cult une nouvelle verion de "Path" ("Path vol2") mais chanté cette fois-ci par Sandra Nasic. Le résultat en est là aussi, particulièrement ahurrissant.

Il y a des groupes qui seront à jamais exlus des oubliés, Apocalyptica est de ceux-là, ode à la musique classique et au heavy metal, Apocalyptica raproche les genres sans jamais les toucher, et ce, avec une surprenante efficacité.

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