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Eurockéennes 2011


Elise, le 22/07/2011

... de Electro à Hype...

Electro, le genre qui monte


Heureusement qu'"Eulectroéennes" sonnent assez mal, sinon, le festival pourrait bientôt changer de nom. Car plus les années passent, et plus les sets électro grignotent la programmation du festival. Alors évidemment, pas question pour autant de voir Martin Solveig ou David Guetta. Là encore, les organisateurs sont partis débauchés références et jeunes talents, pour offrir aux festivaliers un panel impressionnant de ce que le genre produit de mieux en ce moment. De la référence Paul Kalkbrenner aux (maintenant) anciens de Birdy Nam Nam en passant par Boys Noize, le petit allemand hype qui grimpe, les nuits à Malsaucy n'avaient jamais autant tendu à la rave organisée. Les bonnes surprises sont venus de l'électro-rock avec de petits groupes comme Battles et Nasser qui ont fièrement défendu leur place sur les scènes secondaires.

Photo : Les membres de Nasser en conf' de presse.

Frenchies en force


Parmi les petits frenchies (ou assimilés) titulaires ou nominés aux splendides Victoires de la musique de l'année, on a eu droit, sur la grande scène, au multi-décoré Gaétan Roussel et au duo The Do, déjà présents il y a deux ans, et côté Greenroom, à Aaron et Stromae. Sur chaque scène, langue française et anglaise s'affrontaient, la première faisant même un beau pied-de-nez à la seconde, si l'on ajoute les prestations des Hurlements d'Léo ou de Katerine. On retiendra de tout cela la bonne humeur communicative de Gaétan Roussel et le succès confirmé de ces titres franco-anglais, le maquillage bleu aux accents androgyne du chanteur d'Aaron dont le groupe a bien dynamisé des titres au départ très aérien. The Do n'a pas démérité, mais peiné, peut être, à s'approprier la grande scène. Quant à Stromae, le jeune belge dégingandé a su, avec brio, imposer son univers sur le greenroom. Loin de l'étiquette qu'aurait pu lui apposer le succès d'"Alors on danse", le compositeur joue sur ses textes et prouve qu'on peut apporter du fond à des mélodies composées pour le dancefloor. Et malgré quelques pannes, l'alchimie fut un succès.

Gamins prometteurs


Au club Loggia, il a régné un sacré bordel dès l'ouverture du festival. En cause, des gamins du coin, ou presque, puisque les Electric Suicide Club, alsaciens d'origine, étaient un peu les locaux de l'étape. La vingtaine à peine, ces trois garçons avaient de l'énergie à revendre et un certain nombre de fans sous le petit chapiteau, leur "Wait a minute" s'est donc terminé dans le public, avec ça, le festival commençait bien sur la petite scène.

"Hype", vous avez dit "hype" ?


La sensation hype du moment s'est produite sur la scène de la plage. Et il faut avouer que la pop aérienne de Metronomy se fondait plutôt bien dans le décor. Dans le public, tout ce que les Eurocks comptait de gamins branchés et de trentenaires trop tendances. So cute.
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