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Eurockéennes 2011


Elise, le 22/07/2011

... d'Ullman à Zut...

Ullman Kararocké : petite révélation


Parmi les belles initiatives de programmation, samedi et dimanche, il se passait une chose étrange au club Loggia. De loin, rien de particulier, un guitariste, un bassiste et un batteur jouent autour d'un chanteur surexicté. Et puis on s'approche, et on reconnait un air des Strokes… Etrange, ils ne sont pourtant pas au programme. D'un peu plus près, on réalise que ce n'est pas franchement Julian Casablancas au micro. En fait, ce n'est pas un chanteur du tout, mais un festivalier, monté sur scène pour un karaoké nouveau genre. Le Ullman Kararocké, c'est un groupe près à jouer toute une liste de chansons, suivant ce que les volontaires souhaitent interpréter. La qualité n'est pas forcément au rendez-vous côté chant, mais côté musique, les musiciens assurent, et côté ambiance, on s'est rarement autant amusé devant une scène des Eurocks.

Vous avez dit sponsor ?


Les changements au sein de l'organisation, motivés notamment par un budget revu à la baisse, a eu un autre impact, l'arrivée massive d'un sponsoring ultra visible. Ainsi, si le chapiteau a été rebaptisée Greenroom, ce n'est pas vraiment parce qu'il se veut espace de sensibilisation à l'écologie. Non, ce vert là est plus proche d'un vert bouteille, celui d'une certaine marque de bière. C'est elle qui sera servie partout cette année et c'est donc son sigle qui apparaît partout dans l'espace Greenroom. Reste au moins qu'à la différence du Printemps de Bourges, le nom n'a pas été accolé à celui du festival...

Wonderful Arcade Fire


Avec Arcade Fire, une certitude semble inébranlable : les Canadiens ne font pas les choses à moitié. Encore une fois, ils n'ont pas déçu, investissant la grande scène avec décorum à la fois vintage, nostalgique et très "suburbien". Sur scène, la troupe a habilement mêlé nouveaux et anciens titres, devant un public d'un calme assez surprenant. On s'attendait à un esprit festif, celui que les chansons semblent porter, mais non, contemplatif, semblant presque dépassé par l'afflux massif d'images et de petits sons, le public est resté stoïque, empêchant une partie de la magie de fonctionner.

Classé X, Raphaël Saadiq


En voilà un qui a fait monter la température dans le Greenroom. Avec son groove tout en finesse, son sourire franc et son énergie soul, Raphaël Saadiq a joué les séducteurs à guitare. Preuve de son efficacité, si tout le monde ne connaissait pas ses titres, une ambiance festive qui rappelait des nuits chaudes à la Nouvelle Orléans a emporté les premiers rangs. So sex...

Y a comme un problème...


Dans la catégorie "le son me lâche", les gagnants sont Stromae et Crystal Castles. le premier du reprendre trois fois le même titre pour enfin pouvoir terminer. Mais pas question de se laisser déconcerter, même sans micro, le Belge a joué avec le public et lui a fait donner de la voix. Bon, cela ne pouvait pas fonctionner éternellement, mais ça a suffit. Pour Crystal Castles, le groupe peut remercier l'heure avancée et la ferveur des festivaliers, qui se sont laissés porter par l'électro punk du groupe sans jamais se laisser décontenancer… par l'absence de chant. Pas de son pour la chanteuse pendant une bonne partie du set, c'est balot.

Zut, loupé…


Dans la catégorie "on regrette de les avoir loupé", la première place va à Wu Lyf, d'autant qu'on était coincé devant Beth Ditto, et ça, c'était vraiment con.
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