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Compte-rendu de concert

The Vines


Date : 22/10/2002
Salle : Bataclan (Paris)
Première partie : Longwave
Jérémie, le 22/10/2002
( mots)
Paris, le soir, la nuit... Deux gus qui débarquent du métro Oberkampf, sans savoir où se trouve le Bataclan... sous une grosse pluie de merde et sans billets. C'est ainsi que débute cette soirée, avant que Lilian ne débarque en aquaplanning dans sa superbe Seat aux armes d'albumrock.net, brandissant victorieusement trois billets d'une main et un sèche cheveux de l'autre (c'est un peu l'image que j'ai de Lilian : un sauveur). On rentre dans le bataclan sans se faire fouiller et la première impression que j'ai, c'est que c'est pas très grand (tant mieux) et que c'est chouette (tant mieux), le sol est en parquet, le balcon est soutenu par des colonnes et il y a memes des draps rouges, pas mal du tout le Bataclan ! Après une petite attente, un groupe débarque sur scène. Sur les billets, il n'y a indiqué que The Vines, mais là, c'est pas eux ! Ce groupe aux allures un peu 70's mais pas trop nous joue un rock dans le pure style ricain, rien de bien original si ce n'est le deuxième guitariste, préposé aux son bizarres et qui attaque les cordes avec... oui, il me semble bien que c'est le majeur ! Ceci dit, malgré ce manque d'originalité, le tout est plutot sympa, seul le guitariste / chanteur bouge, dans des courts moments de surexcitation électrisée... et le batteur ne cesse de regarder ses symbales (ce qui m'énerve un peu). Et puis forcément, les moments les plus sympas : quand ils grattent les guitares contre les amplis comme si leur vie en dépendait. Voilà, c'était donc Longwave, from New York City (encore !!??), qui faisait leur premier gig à Paris, pour nous ce soir. Une (grosse) demi-heure plus tard rentrent sur scène ceux que nous attendions tous : The Vines ! Ils sont donc quatre : Craigh Nicholls, le chanteur / guitariste, le bassiste qui s'occupe de temps en temps avec le micro, un deuxième guitariste, qui ne plaquera que des accords sur une électro accoustique tout au long du show et enfin le batteur. La tension est assez élevée dans la fosse et, aux alentours des premiers rangs, la pression est plutot forte : ceux qui sont venus ce soir pour leur date unique en France n'ont pas envie de les louper ! Sur les premiers titres, le public réagit plutot furieusement : à droite, à gauche, en avant, un coup de pied dans le tibias par-ci, un coup de coude par là, rien de bien méchant compte tenu de ce que le public très électrique attend du groupe. Sur scène, tout le monde joue raisonnablement sur son instrument. Seul le chanteur part dans ses trips, et lui par contre, il fait le spectacle à lui tout seul ! Sur les titres les plus enflammés (Get Free, Outtathaway!, Sunshinin), il hurle dans les aigus, fait des lancé glissés rattrapés de guitare tout en continuant de jouer, fait des sauts en figure libre sans louper une note des riffs plutot accrocheurs de ses compos, jump sur la grosse caisse... Bref, j'ai l'impression de ne pas avoir assez d'yeux pour tout voir. Ses guitares sont plutot maltraités, elles tournent régulièrement, il lui arrive d'en changer en plein milieu d'une chanson. A deux moments il s'étale sur le sol pendant un petit moment (1 min ?), peut-etre en transe ? En tout cas meme à terre il joue toujours (à moins qu'il n'ait une guitare magique ???). Sur les chansons plus calmes (1969, Autumn Shade, Mary Jane ou la reprise du tube des rapeux d'Outkast, Ms Jackson), tout le monde peut se reposer et profiter de l'autre coté de The Vines : un coté doux, calme, parfois mélancolique. Par contre, dès que le chanteur ouvre la bouche (ce qu'il a du faire deux ou trois fois), c'est pour nous sortir des trucs complètement incompréhensibles. Je me demande si un australien pure souche aurait compris un mot de ce qu'il a pu dire ce soir là... Le concert a duré 1h20, rappel compris, et a fini sur un crashage de guitare sur la batterie puis un atterrissage du chanteur sur cette meme batterie (et le batteur qui s'acharnait à finir la chanson alors qu'il restait plus qu'un tom et une symbale en train de s'écrouler... ça doit etre ça, la conscience professionnelle). Bref, ce soir là, c'était un bon concert, meme si un jeu de scène un peu plus barré des autres musiciens aurait été le bienvenue (quoique Craigh Nicholls remplissait peut etre suffisemment cette fonction pour 4), un concert de stars cependant, puisqu'il a été plutot court et point de vue communication, je dirais pas zéro pointé mais pas loin.
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