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Critique d'album

The Offspring


Conspiracy Of One


(14/11/2000 - Columbia Records - Punk-Rock Californien - Genre : Ska / Punk)
Produit par

1- Intro / 2- Come Out Swinging / 3- Original Prankster / 4- Want You Bad / 5- Million Miles Away / 6- Dammit, I Changed Again / 7- Living Chaos / 8- Special Delivery / 9- One Fine Day / 10- All Along / 11- Denial, Revisited / 12- Vultures / 13- Conspiracy of One / 14- Huck It (bonus track)
Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le dernier album homogène de la formation californienne. Puissant et dynamique."
Geoffroy, le 15/01/2011
( mots)

The Offspring. Pour beaucoup, un énième groupe de Californiens attardés pour une jeunesse qui l’est tout autant et pourtant, nombreux sont les musiciens de la dernière génération à se revendiquer de leur influence, notamment en terme d’éveil musical. Une musique d’une simplicité déconcertante qui ne demande pas à être réfléchie ou analysée, mais appréciée pour ce qu’elle est : une déferlante d’énergie à l’efficacité redoutable capable d‘offrir à chacun le désir de s‘ouvrir aux délices sonores. Révolte adolescente, vision incisive de la grande Amérique, déconne et production dopée à souhait qui ont marqué les années 90 avec notamment l’album Smash sorti en 1994.

Mais voilà, six ans plus tard, The Offspring est devenu un groupe au succès colossal, porte parole d’une jeunesse pleine d’acné, utilisant sans vergogne la formule qui lui a permis de toucher au grand public allant jusqu’à sortir son propre plagiat avec Americana (1998). Mais le plaisir de l’écoute reste le même et avec Conspiracy Of One (2000), la production grimpe encore d’un cran et propulse une nouvelle fois le punk rock FM made in California en haut des charts, entamant une écoute linéaire et furieuse par un "Come Out Swinging" pulsant sauvagement dans les baffles. Une nouvelle fois, rien de révolutionnaire, mais The Offspring possède ce petit quelque chose qui les place au dessus de toute cette génération de pop punk insupportable, peut être la voix unique de Dexter Holland et ses contrechants accrocheurs ou tout simplement une musicalité plus poussée malgré la simplicité. "Original Prankster" remplit son office de single dansant et stupide, ainsi que "Want You Bad" celui de love song énervante, mais dès "Million Miles Away" la teneur change de bord et vient se loger dans un registre plus lent et nuancé, moins joyeux et insouciant, faisant des trois morceaux suivant les plus intéressants de l’album en terme de mélodie ("Dammit I Changed Again", "Living In Chaos", "Special Delivery"). La tension redescend quelque peu avec un autre titre débile et expéditif ("One Fine Day") avant de se replacer dans cette ambiance réempruntée aux anciens albums et ses questions de jeunesse. On retombe ainsi sur une véritable perle aux riff sombre et puissant ("Vultures"), d’autres morceaux rapides et moins entêtants que les habituels tubes ("All Along", "Conspiracy Of One") et des passages trainant en longueur malgré quelques bonnes idées ("Denial, Revisited", "Huck It").

The Offspring a évidemment perdu de sa superbe depuis Smash et Ixnay Of The Hombre, leurs albums se dégradant peu à peu vers un sentiment de lassitude inévitable, desquels ressortent de bons morceaux et dans ce sens, on peut dire que Conspiracy Of One est véritablement le dernier de leurs disques à rester un minimum homogène et dans la veine de ses prédécesseurs, les prochains se révélant de plus en plus difficiles à digérer, ceci peut être dû à l‘âge malgré tout grandissant de leurs auteurs. Cet album introduira les plus jeunes aux joies de la musique saturée sans prise de tête et rappellera de bons souvenirs aux moins jeunes, cette époque innocente et navrante du collège où l’on devait absolument s’évader pour ne pas devenir taré au milieu de tous ces cons.

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