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Critique d'album

The Dead Weather


Sea Of Cowards


(10/05/2010 - Third Man Records - The supergroupe de la mort - Genre : Rock)
Produit par

1- Blue Blood Blues / 2- Hustle And Cuss / 3- The Difference Between Us / 4- I'm Mad / 5- Die By The Drop / 6- I Can't Hear You / 7- Gasoline / 8- No Horse / 9- Looking At The Invisible Man / 10- Jawbreaker / 11- Old Mary
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Le nouvel opus jouissif de la fine équipe emmenée par Jack White."
Amelie, le 24/05/2010
( mots)

The Dead Weather a été partie prenante de l'euphorie rock 2009 avec l'annonce de la formation du groupe et la sortie de leur album Horehound en juillet. Cette année-là, la scène rock s'est remusclée les tympans grâce, entre autres, à la formation de supergroupes poids lourds tels que The Dead Weather, Them Crooked Vultures ou encore Monsters Of Folk, offrant des albums de qualité et des tournées mondiales à guichets fermés. Afin que 2010 soit une année encore plus excitante, Jack White et sa bande ont refusé de retourner à leurs combos respectifs et annoncent dès décembre 2009 la sortie d'un nouvel opus, moins d'un an après Horehound. Tels Led Zeppelin sortant I et II début et fin 1969, les Dead Weather n'ont donc pas eu peur de se livrer sans attendre à l'épreuve périlleuse qu'est celle du second album.

A grands renforts de teasers, le groupe a donc replongé son public dans une ambiance blues-gothique, portée par le single efficace "Die By The Drop" et un clip assez réussi. Peu de temps après sortait Sea Of Cowards, album attendu au tournant, aussi bien par la critique que par le public. Quand on sait que le groupe est composé de tout ce qui se fait de mieux en matière de rock dans les années 2000, à savoir de Jack White, héritier des Son House et autres Robert Johnson, génie de la guitare (The White Stripes, The Raconteurs) et producteur de talent, de l'envoutante Alison Mosshart (The Kills), du bassiste Jack Lawrence (The Raconteurs) et du guitariste Dean Fertita (Queens Of The Stone Age), on se doute que le défi pourrait bien être relevé haut la main.

En effet, dès les premières mesures de "Blue Blood Blues", The Dead Weather nous embarque une nouvelle fois dans un blues gras et torturé. Les voix de Jack White et Alison se mariant à merveille dans ce morceau coup de poing, aux riffs agressifs et au message explicite. En scandant "I wanna leave a trace",  le groupe nous promet qu'il ne sera pas qu'un feu de paille. Loin d'être une redite du précédent album, Sea Of Cowards surpasse son prédecesseur car les membres du groupes se donnent pleinement afin de créer une ambiance unique, palpable. L'album transpire. Il sent le whisky, la clope, la poussière ("Hussle and Cuss"), le sexe, l'essence ("Gasoline") et la folie ("I'm Mad"). L'aspect mélodique et l'originalité des morceaux sont bien plus exploités que sur Horehound, comme en témoigne le splendide "The Difference Between Us" où l'on est surpris par les capacités vocales d'Alison Mosshart. Le jeu entre Jack White et la chanteuse est également approfondi avec un chant à l'unisson ("Blue Blood Blues", "Old Mary") ou en questions/réponses ("Die By The Drop"). Quelques morceaux s'avèrent cependant peu intéressants ("I'm Mad", "No Horse"). 

Enregistré au studio Third Man à Nashville, sur un matériel vintage, l'album donne l'impression d'avoir été réalisé de manière très spontanée, quasiment en une prise. Une sorte de boeuf magique entre potes apprentis sorciers, débouchant sur des compositions perchées, des solos improvisés dénués d'inhibition (comme le solo de "Gasoline", marqué au fer rouge de l'empreinte de Jack White) et des expérimentations sonores (synthés déchainés, distos au max, rythmiques sexy...). Le résultat : un album sombre et vibrant, un blues épais à couper au couteau comme peu oseraient encore en faire. La fine équipe de The Dead Weather nous offre donc ici une belle surprise, totalement inattendue. Une gourmandise enfumée et entêtante comme on aime en prendre dans les oreilles. Jamais 2 sans 3 ?

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