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Critique d'album

Queens of the Stone Age


Stone Age Complication


(04/10/2004 - Interscope - Stoner rock - Genre : Rock)
Produit par Queens of the Stone Age

1- Who'll Be the Next in Line / 2- Wake Up Screaming / 3- No One Knows (Unkle Remix) / 4- Most Exalted Potentate of Love / 5- Born to Hula / 6- The Bronze
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
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Maxime, le 09/05/2005
( mots)

Désirant surfer sur le succès des QOTSA, le label Interscope a lancé en 2004 un EP de 6 titres présentant des inédits des rats du désert. Mouais. Pourquoi n'ont-ils pas plutôt sorti une compilation entière de faces B et autres raretés, le gang d'Homme étant assez prolixe en la matière ? On ne retrouve donc pas l'explosif "Ode to Clarissa" figurant sur la version japonaise de Rated R (Rated X), ni la reprise déjantée "Never Say Never" de la version anglaise du même album. "Bloody Hammer", inédit de la version vinyle de Songs for the deaf brille également par son absence. Il y avait de quoi faire un disque d'une bonne dizaine de titres avec tout ça, au bas mot. C'est toujours agréable d'être pris pour un couillon. Mais bon, en bon fan, on ferme sa gueule, on prend ce qu'on nous donne, et on passe à la caisse. Comme toujours. Mais qu'on ne vienne pas pleurer si on passe par le peer to peer pour se faire une discographie plus complète !

Son petit coup de sang passé, jetons cette fois-ci un coup d'oeil plus approfondi sur l'objet. La pochette surfe sur le succès de Songs for the Deaf en reprenant le trident à deux dents (!?) et le symbole de l'ovule fécondé, histoire d'attirer les nouveaux fans. Nommé Stone Age Complication, il pioche entre les faces B des singles, les 1ers EP du groupe (QOTSA/Kyuss et QOTSA/Beaver) et autres versions alternatives d'albums, soit au programme : 3 reprises, un remix et deux inédits.

Côté reprises, ça démarre avec "Who'll be the next in line" des Kinks que les QOTSA semblent affectionner tout particulièrement puisqu'ils reprenaient "Everybody's Gonna be Happy" à la fin de Songs for the Deaf. Ici, c'est Nick qui se colle au chant pour une reprise polie un poil convenue, mais bien gonflée comme il faut. De toute façon, il faut être un véritable manchot (comme moi) pour rater une reprise des Kinks, leurs chansons étant aussi imparables que celles des Beatles. Puis la tension monte d'un cran avec cette reprise des Subhumanz, "Wake up screaming". Quand ça gueule, c'est Olivieri qu'on réveille dans ce titre s'ouvrant sur un tempo lent et lancinant qui va crescendo pour mieux exploser une fois les 3 minutes dépassées. Ici, le bassiste barbu se lâche comme d'hab' dans une belle furie punk. Cool.

Ca se gâte avec ce remix de "No one Knows" d'Unkle aussi foireux qu'inutile. Pourquoi ne pas avoir plutôt opté pour la version acoustique de ce titre, autrement plus réussie que ce foutage de gueule technoïde ? Je suggère à Unkle de remixer Muse, par exemple, en enlevant la voix de Matthew Bellamy, ça rendrait le groupe tout de suite plus supportable, enfin bon, c'est juste une suggestion, hein! Dernière reprise, celle des Cramps, "Most exalted potentate of love" extraite du maxi First it Giverth, assez bien exécutée bien qu'au départ peu destinée à la voix fluette du géant rouquin. Mais le bijou de cet EP, son chef d'oeuvre, son climax, sa meringue cachée au coeur du mystêre glacé, c'est cet inédit : "Born to Hula". Présent sur l'EP QOTSA/Kyuss, il constituait déjà l'un des meilleurs inédits du groupe. Mais ce dernier l'a réenregistré en studio. Le lifting a été profitable : le son méchamment gonflé, le titre alors recomposé en sort grandi. Quelle claque ! Solo de batterie, couches de guitares martiales, entrelacs de passages ralentis puis accélérés, vous m'en direz des nouvelles ! A côté, le dernier titre (provenant de l'EP QOTSA/Beaver) fait pâle figure. Pas mauvais sans être inoubliable, ce "Bronze" laisse de marbre.

Avec le recul de Lullabies to Paralyse, cet EP montre donc deux choses: la multiplicité des influences du groupe, d'abord, qui rend l'étiquette stoner caduque et réductrice (bien que ce genre reste la toile de fond inévitable du combo) et ensuite l'énergie lubrique et déjantée qu'apportait Oliveri au groupe. Reviens, Nick, Sniff...QOTSA sans toi, c'est très bien, mais c'est plus tout à fait pareil.

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