↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Lightning Dust


Infinite Light


(04/08/2009 - Jagjaguwar - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Antonia Jane / 2- I Knew / 3- Dreamer / 4- The Times / 5- Never Seen / 6- History / 7- Honest Man / 8- Waiting On the Sun to Rise / 9- Wondering What Everyone Knows / 10- Take It Home
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (7 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"A la lumière du duo de Vancouver, la pop 70's se pare d'effets cosmiques... "
Marc, le 15/08/2009
( mots)

Pour ceux qui n'avaient pas eu le sombre mais non moins grand plaisir de succomber à leur premier album éponyme, Lightning Dust, composé d'Amber Webber et de Joshua Wells (chanteuse et batteur de Black Mountain), se décrit comme étant l'un des groupes les plus tristes du Canada. Pourtant, après une première oeuvre poignante, leur nouvel opus ne joue plus vraiment de la même corde sensible.

Certes, l'incontournable vibrato d'Amber fait à nouveau son plus bel effet, quitte à flirter parfois avec le trop plein de trémolos, mais le duo s'est entouré d'arrangements beaucoup plus luxuriants pour se teinter d'alacrité. Un piano à queue Steinway et cinq jours ont suffi à composer l'essentiel de Infinite Light. En 10 chansons et un peu moins de 35 minutes, il balaie le spectre de nos souvenirs seventies. Et qu'elles soient réelles ou imaginaires, les rémanences sont nombreuses. De l'orgue menaçant à la Orange Mécanique ou du synthé à la Suicide, en passant par des refrains enlevés façon Fleetwood Mac ("Wondering What Everyone Knows"), le krautrock se mêle et s'entremêle avec une pop acoustique mais aussi symphonique, emmenée par des cordes bien ajustées. La tension de quelques autres morceaux est savamment construite avec de rugissantes percussions s'éclipsant derrière des allures électroniques beaucoup plus pesantes. Comme leurs chansons les plus courtes sont souvent leurs meilleures, "I Knew" (2'31'') et "The Times" (2'16'') sont deux bijoux parés à vous entraîner dans une danse contagieuse où les paroles, intimes et enjouées, contrastent avec des titres plus dramatiques tels que "Antonia Jane" ou "Never Seen", proche de Fever Ray. Malgré "I declare a war on you, someday soon" ("Antonia Jane") et "take it home and listen to a sad song" ("Take it Home"), il ne faut pas croire tout ce que Lightning Dust a l'air de nous chanter, car au final, Infinite Light, à l'image de sa pochette, est un album rêveur et chaleureux sous ses airs mystérieux.

Sur l'adret de Black Mountain c'est à une quête de l'amour et d'un voyage vers la perte et la (re)découverte de la lumière que le duo de Vancouver nous convie. Il nous y révèle simplement sa facette la plus éclatante et, sans être ébloui, ne manquons surtout pas de profiter de ses rayons avant que l'automne ne revienne assombrir nos horizons.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !