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Critique d'album

Kasabian


West Rider Pauper Lunatic Asylum


(08/06/2009 - - Pop-électro-rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Underdog / 2- Where Did All The Love Go ? / 3- Swarfiga / 4- Fast Fuse / 5- Take Aim / 6- Thick As Thieves / 7- West Ryder Silver Bullet / 8- Vlad The Impaler / 9- Ladies And Gentlemen, Roll The Dice / 10- Secret Alphabets / 11- Fire / 12- Happiness
Note de 4.5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Pompeux mais inventif, Kasabian frappe fort avec son troisième album."
Margaux, le 23/07/2009
( mots)

Leicester, ville du fromage infect du même nom, est aussi le berceau du groupe Kasabian, et nous l’en remercions pour cela. Avec ses deux premiers albums, Kasabian avait ce truc en plus qui poussait le type attrapant par hasard un de leurs titres à la radio à acheter leur album. Car au-delà d’avoir pondu des hymnes incontestables qui font bouger les cheveux, tapoter des doigts sur le volant, et danser l’Anglaise en mini-robe ("Shoot The Runner" comme exemple-type) le groupe mélange inspiration Madchester et Acid Rock avec succès, et sait se réinventer intelligemment. 

Sûrement que tout cela sent la grandiloquence à plein nez, rien qu’à voir la pochette et le nom imcompréhensible de la galette (ils n’en sont quand même pas à arborer des oiseaux morts en guise d’épaulettes comme le guignol des Killers). Mais miraculeusement, le groupe évite d’en devenir pompier. L'album s'ouvre sur l'imposant "Underdog", affichant la couleur au passage : Avec Asylum, les Kasabian alignent les tubes en puissance ("Where Did All The Love Go", le monumental "Fire", le classique "Vlad The Impaler", "Secret Alphabets"). Et ils s'offrent en plus un duo de grande classe avec Rosario Dawson sur "West Ryder Silver Bullet". Et même si les expérimentations ne seront pas au goût de tous ("Swarfiga"), et si la musique de stade fait froncer des nez ("Vlad The Impaler"), l'ennui ne guette jamais).

Dans le courant de la tendance anglo-indie qui plaît au plus grand nombre, Kasabian parvient à se détacher avec le plus grand des succès. Leurs réinventions constantes, leurs influences astucieusement utilisées et leur recul est signe d’intelligence. Et de ce fait, ils dézinguent les groupes basiques qui ne sont juste qu'agréables. Alors oui, ce ne sont certainement pas les dieux du dépouillement instrumental minimaliste, ni de la simplicité, ni de l’humilité. Oui, Kasabian se la pète grave. Mais contrairement à des groupes comme – au presque hasard – Razorlight, il y a de quoi.

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