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Critique d'album

An Pierlé


Strange Days


(18/02/2013 - Pias - Rock pianotique - Genre : Rock)
Produit par

1- The house of sleep / 2- Strange days / 3- Heart of winter / 4- Winds / 5- This burning / 6- Such a shame / 7- Solid rain / 8- Secret thoughts / 9- Suburban skies / 10- Coming of age / 11- You just wait
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"La magie de Strange days opère avec calme, volupté, et un piano."
Geoffrey, le 18/02/2013
( mots)

C’est un retour aux sources que nous signe-là An Pierlé avec Strange Days. Elle qui a été formée au piano classique et avait tout naturellement produit un premier disque montrant le meilleur de ce qu’elle savait faire avec cet instrument, version pop. Aujourd’hui, la flamande abandonne son groupe White Velvet, et retrouve son piano à qui elle dédie ce nouvel album. Une approche personnelle de la musique où la blonde à la bouille de petite fille se retrouve elle-même, et s’éloigne de la pop/trip-hop qui l’avait malgré tout délogée de l’anonymat lors de la sortie du très bon Helium Sunset

Piano-voix : une combinaison simple qui rebute un peu quand on a apprécié le travail de composition et de production opéré depuis Helium Sunset. An Pierlé y chantait avec la puissance de sa petite voix qu’elle posait sur des morceaux admirablement écrits. En choisissant de ne se faire accompagner que par son piano, laissant ainsi de côté les possibilités offertes par l’adjonction d’une multitude de sons, elle mise sur l’excellence des compositions qui sera son seul recourt pour faire de ce disque une réussite. Il y a bien ci-et-là un accordéon en fond, ou un violon. Mais c'est ce piano qui met An Pierlé à nu. Et ça marche : Strange days aligne les morceaux séduisants et intimiste (ou unplugged, pour parler musique), à la quiétude digne d’un dimanche matin passé sous la couette en tête-à-tête avec la chanteuse. "Strange days" ainsi que la valse "Winds" ravissent dans cette légèreté qui hisse haut la qualité de l’album.

La petite surprise viendra sans aucun doute de la reprise du tube new-wave "Such a shame" de Talk-Talk. Elle y adapte toujours la même recette piano-voix, ralentissant du même coup considérablement le rythme de la musique initiale. Un exercice de personnalisation du patrimoine musicale qu’elle a déjà pratiqué, avec notamment son mémorable et relevé "Il est cinq heures, Paris s’éveille" de Jacques Dutronc . 

Strange Days est déjà moins relevé, donc. Pour autant, ce dernier album de la belge garde ce curieux attrait qui existait déjà dans ces précédents albums : une interprétation souvent touchante sur des mélodies toujours agréable à écouter. Son caractère parfois trop sobre limitera certainement le nombre d’écoutes, mais il reste un disque qu’on écoutera avec plaisir quand cette envie de sobriété et de calme se fera ressentir.

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