Avis
Repéré par un producteur de renommée internationale (James Sanger), Deleo semblait destiné à un avenir des plus prometteurs (avec un album à la clé). Malheureusement le Covid est passé par là, stoppant brutalement les rêves du jeune groupe montpelliérain qui a vu peu à peu ses membres quitter le navire (dont la chanteuse originelle). Une déception que l’on imagine immense, et qui aurait pu briser les ambitions de n’importe quel artiste. Il faut croire que Denis Navarro a su tirer de cette désillusion une nouvelle forme de motivation, celle de se remettre immédiatement au travail, de reconstruire et de revenir aux fondamentaux. Avec un effectif en grande partie remanié (avec l’intégration de Emilie au chant, Félicien à la basse et Ben à la batterie), Deleo persiste et livre enfin son premier album ! En résulte un album généreux et récréatif, dans lequel le groupe nous dévoile un large spectre d’influences : une musique à la croisée des époques où pop, new wave et rock indépendant se côtoient pour un rendu des plus revigorant. On sent que le groupe s’est fait plaisir, et cette belle énergie se ressent clairement à l'écoute.
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