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Trans Musicales 2008


Pierig, le 18/11/2008

Samedi 6 décembre

Ambiance obscure et lugubre au Hall 4 avec le grand retour des vétérans de The Residents, le rock sauvage des Black Angels et les expérimentations de Professor Murder. Ajouter à ça une grosse attente de notre côté, l'électro lituanien de Metal On Metal, sorte de Justice de l'est enchainant les tubes fédérateurs. Comme d'habitude, un samedi très chargé pour un public toujours en ébullition pour conclure 3 jours intenses.

Présentation


HALL 4
21h45 - 22h30: Dels
23h05 - 23h45: Ebony Bones
23h45 - 1h15: Switch
1h15 - 2h: The Count and Sinden SoundSystem
2h - 3h30: Diplo
3h30 - 4h30: Chris de Luca vs Phon.o
5h - 6h: Bit Torrent
6h - 7h30: Dj Mujava

HALL 3
21h30 - 22h45: The Residents
22h45 - 23h45: Gilles Le Guen
23h45 - 00h45: The Black Angels (photo)
1h30 - 2h30: Professor Murder
3h15 - 4h15: Missill Live Gang
4h15 - 5h45: South Central DJ set

HALL 9
21h15 - 22h30: Clara Moto
22h30 - 23h30: Metal on Metal
23h30 - 1h: Crookers
1h - 2h Hifana
2h - 3h30: Brodinsky
3h30 - 4h30: The Proxy
4h30 - 6h30: The Driver

+ DE CONCERTS
17h10 - 17h45: 64 dollar question dans la salle du 4bis
18h15 - 19h15: Leon Jean Marie dans la salle de la Cité
17h45 - 18h30: Gablé dans la salle de l'UBU




Conclusion modeste...


Mon dieu, le temps est avec nous. Annonciateur d’une soirée finale de haute volée ? Qui sait. Toujours cette horloge qui tourne et tourne. Le temps m’est compté. 17h, me voilà dans l’antre du festival. Simon, chargé de la communication cette année, m’annonce une terrible nouvelle. Plus de places exos pour The Bewitched hands on the top of our Heads. Fuck ! Un concert pour moi. Des petits folkeux à carreaux sans prétention. Une musique à l’arrache, à la cool. Histoire de décompresser avant l’enfer des hangars. L’attente s’impose comme chemin de croix d’un branleur de critic en perdition.

Direction la navette de soulards. Trente éternelles minutes d’un bitume sans fin. Le Parc Expo s’ouvre à moi pour la dernière fois. Attente non. Curiosité oui. The Residents débarquent. Ce mélange d’escroquerie pseudo expérimentale et d’un vrai talent indéniable. Parfois post, parfois désuet. Quoi qu’il en soit, un vieux crouton dans un habit de lapin géant. Un décor psychédélique à souhait ranimant la flamme du Magicien d’Oz. Ce lapinou qui d’ailleurs s’efforce de blablater pendant des minutes interminables. Dans un anglais trop poussé, je ne pige pas un mot. Les films s’enchainent les uns après les autres. Complètement foiré, on commence à s’emmerder. C’est dommage car les interludes musicaux sont bourrés de nostalgie. D’expérimentations bluffantes et d’une réelle conviction d’avant-garde. Mais ce ne sont malheureusement que de simples apartés. Et non de véritables morceaux. Non je ne suis pas sectaire. Juste pas bilingue.

Ah les voilà. Les Metal on Metal (Photo). Ces tarés de Vilnius qui trainassent depuis des mois dans les caniveaux lituaniens pour bourrer d’acide les oreilles amateurs venues les écouter. Grosse attente. Grosse réussite. L’efficacité dancing d’un Justice se pervertie en une électro beaucoup plus personnelle et pointue, genre le bourrin allemand de Boys Noize. Tout y est. Et surtout le bassiste qui m’hypnotise. D’un physique ingrat, genre ingé agro-alimentaire, il propage sa folie sur l’ensemble de la scène. On ne voit plus que lui. Il ne sert pas à grand-chose me dirait vous. C’est vrai, mais il est là. Et fous le feu. Metal on Metal, usurpateur. Comment camoufler de l’électro peu accessible dans un marasme de beat efficace et dancing. Le point d’orgue du festival. Et ça fait un putain de bien.

L’enchainement Crookers, Hifana, Brodinsky fait bien pâle figure. Trop fort. Trop puissant. Pas emballant. Ça bourrine sans grande ingéniosité. Professor Murder puait trop le chikungunya et son hip hop tropical à la Sean Paul. Beurk, moi vomir.

Un dernier mot sur le psychédélisme très Brian Jonestown des Black Angels. Les riffs valsillent, sentent le vécu. L’underground voir le garage. Sombre. Obscur. Devrai-je être emballé ? Sans nul doute. Moi, fan d’Anton Newcomb et des Warlocks en cavale. Aveuglé par la barbouse du chanteur, je n’y suis plus.

Toujours triste l’adieu à un festival. On ne va pas se mettre à chialer non plus. Cette année 2008, embourbée dans une crise éternelle, n’as pas su relever la tête suffisamment pour la sortir de l’eau. Toujours sous terre, les Trans Musicales 2008 et Wall Street. Beaucoup de similitudes. Les Hauts, les Bas. Pourquoi perdre espoir ? On sera là en 2009, c’est promis.
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