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Top 10 des vacances : #90 Peter Gabriel


Daniel, le 05/03/2023

Pour occuper vos vacances, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd'hui, le plus fameux des ex-Genesis, Peter Gabriel. 

Ce classement a été réalisé avec l’aide essentielle de Benoît Cocx qui est aussi proche de l’œuvre de Peter Gabriel qu’Isadora Duncan ne l’était de son foulard en soie. Je me suis permis un seul crime de lèse-majesté : préférer "The Court (Will Rise)" à "Biko".

10.- Solsbury Hill – Peter Gabriel 1 ou Car (1977) – Avec son improbable rythme en 7/4, ce chant de libération (presque d’évasion mystique) plane à des kilomètres de la poésie incompréhensible (et pesante) de The Lamb Lies Down On Broadway. La vraie colline de Solsbury se dresse dans le Somerset ; le Grand Capital voulait la détruire pour y bâtir une autoroute. Symbole…

09.- San Jacinto – Peter Gabriel 4 ou Security (1982) – Les indiens d’Amérique ont inspiré tant d’artistes rock que le thème est presque devenu un "passage obligé". Le titre évoque un rite apache oublié où il était question de puberté, d’homme-médecine et de serpent venimeux. Fascinant.

08.- Lay Your Hands on Me – Peter Gabriel 4 ou Security (1982) – Peter Gabriel évoque ici la solidarité humaine et la compassion. Durant la tournée qui a suivi, l’Archange a joint le geste à la parole : il s’est lancé depuis la scène dans un surprenant stage diving chargé de mysticisme…

07.- Don't Give Up – So (1986) – Un texte qui explore la misère sociétale causée par le capitalisme. Il doit être motivant de danser l’injustice économique dans les bras de Kate Bush.

06.- Come Talk to Me – Us (1992) – Supplique, innocente mais sincère, d’un père à sa fille. L’histoire (dans la vraie vie) finira par une réconciliation ; depuis 2002, Mélanie prête sa très belle voix aux œuvres de son géniteur.

05.- The Court (Will Rise) – I/O (2023 ?) – Nous apprenons les uns des autres, nous plaidons ensemble et nous unissons nos forces pour apporter la justice partout… Ainsi parle Namati ! Hymne définitif (*) à cette jolie demoiselle allégorique aux yeux bandés, vêtue de peu et armée d’une balance, qui estime le poids des faits et des méfaits des êtres humains.

4.- Mother of violence – Peter Gabriel 2 ou Scratch (1978) – Une pièce intime, marquée par la complicité de Jill Moore (la première épouse qui co-compose le titre), le soutien mélodique du sublissime Roy Bittan au piano et le vol énervé d’une grosse mouche pour meubler les silences. La peur est la mère de toutes les violences. Si je peux partager un avis personnel, la connerie n’est pas étrangère au même phénomène…

03.- I Grieve – Up (2002) – Difficile d’interroger mieux la conscience humaine quand elle est partagée entre tristesse insondable et espoir ténu (on retrouve cette thématique dans "Wish You Were Here" de Pink Floyd). Sans donner l’air d’y toucher, Manu Katché délivre des patterns sublimes, à ce point évidents qu’ils en deviennent techniquement indéchiffrables pour le commun des mortels.

02.- Red Rain – So (1986) – Cauchemar de sang. Pour une fois, Freud et Jung partagent la même analyse : problème aggravé de libido. Stewart Coppeland apporte un côté organique à la rythmique électronique en renouvelant l’art du charleston.

01.- Blood of Eden – Us (1992) – Si la légende du paradis terrestre dit vrai, la chrétienté serait née d’une déchirure. Entre les deux premiers êtres et leur Dieu créateur. Quand on porte un nom d’Archange, on ne peut que conter des vérités vraies. Parfois cryptiques, mais vraies. Avec Sinéad O’Connor.

(*) L’histoire du rock dira un jour si le refrain de ce titre est – ou non – une "reprise" involontaire de "And The Flame Still Burns" que Mick Jones avait bricolé pour le film génial Still Crazy (1998).

 
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