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Les Top 10 des Vacances : #86 Beck


Chrysostome, le 21/02/2023

Pour occuper vos vacances, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd'hui, celui dont le nom pour être synonyme d’éclectisme musical, Beck.

 

10 - "Where it's at", Odelay - 1996 : Connaissant l'utilisation massive de samples sur cet album, j'ai longtemps cherché de quel morceau de soul old school était issu ce magnifique riff d'intro au Wurlitzer. A l'ère d'Internet où on peut trouver facilement ce genre d'information, je sais désormais qu'il ne s'agit pas d'un emprunt, le riff est créé et joué par Beck. Un premier indice de son talent à l'époque où on le voyait encore comme un gentil bricoleur touche-à-tout un peu bordélique.

 

9 - "Morning", Morning Phase - 2014 : Multi-récompensé aux Grammy Awards de 2015, Morning Phase n'est en fait qu'une suite moins inspirée du chef-d’œuvre de Beck Sea Change, qui lui n'avait pas eu ces honneurs (mais on ne vous apprend rien en vous disant que ces institutions sont complétement à côté de la plaque). On y trouve tout de même de très belles chansons, comme "Morning" qui habille notamment joliment une scène du film Si je reste.

 

8 - "Dreams", Colors - 2017 : Le fan de longue date que je suis a d'abord vu l'album Colors comme une faute de goût impardonnable venant d'un homme aussi talentueux et inspiré depuis des années. Sauf qu'à bien y réfléchir, quoi de plus normal à ce qu'un artiste qui ne s'est jamais posé de limites en terme de genres musicaux s'essaie à la dance-pop synthétique du moment. Et si tous les morceaux de l'album ne sont pas aussi réussis, difficile de résister à ce "Dreams" hyper efficace sans pour autant sombrer dans la facilité.

 

7 - "Loser", Mellow Gold - 1994 : Le titre qui a fait connaitre Beck au grand public est iconique et restera dans l'histoire du rock. La musique est un mélange improbable de contry-blues, de rap et de raga. Le riff de bottleneck tout comme la mélodie du refrain sont hyper marquants. Et le texte de ce dernier parlera autant aux dépressifs qu'aux adeptes d'ironie souhaitant moquer une remarque cinglante :  "soy un perdedor, I'm a loser baby, so why don't you kill me ?".

 

6 - "Nobody's Fault But My Own", Mutations - 1998 : Après avoir multiplié les succès en adoptant les codes de la culture du moment (samples, rap, mélange des genres, chansons zapping), Beck révèle au monde ses talents de songwriter sur l'album Mutations. "Nobody's Fault But My Own" montre sa fascination pour la pop psyché des années 60 avec son ambiance mystique dû à la présence d'instruments de musique indienne.

 

5 - "Chemtrails", Modern Guilt - 2008 : L'attrait de Beck pour le psychédélisme et les ambiances vaporeuses est quelque chose qu'on retrouve régulièrement dans son œuvre à partir de Mutations. Sur "Chemtrails", la nonchalance neurasthénique du chant est contrebalancée par la rythmique basse-batterie complétement folle de Jason Falkner et Joey Waronker. Le contraste est saisissant !

 

4 - "Think I'm in Love", The Information - 2006 : Avec The Information, Beck fait le pont entre toutes ses influences, allant du rap à la pop psychédélique. Pour "Think I'm in Love" on le retrouve en pleine inspiration Beatles période Sgt Pepper. Si la basse à la McCartney, les violoncelles, et les mélodies irrésistibles font penser aux Fab Four, la composition reste avant tout empreinte de la personnalité de Beck, preuve s'il en fallait une qu'avec le talent on peut passer par tous les genres musicaux sans pour autant ressembler à rien.

 

3 - "Everybody's Gotta Learn Sometime", B.O.F. Eternal Sunshine of the Spotless Mind - 2004 : Pour les besoins du film de Michel Gondry Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Beck enregistre une reprise très fidèle du tube des Korgis "Everybody's Gotta Learn Sometime". La chanson originale est déjà magnifique, ce qui facilite la tâche, mais elle est le fruit de son époque (1980) et sonne très datée. Beck en fait une interprétation d'une grande classe avec un vrai orchestre ainsi que des musiciens et une prise de son remarquables.

 

2 - "Paper Tiger", Sea Change - 2002 : Sea Change est le chef-d’œuvre de Beck. Fruit d'une rupture sentimentale, il s'en dégage une beauté, une mélancolie et une intensité incroyable. Beck ne s'est jamais caché d'être un admirateur de Gainsbourg et ce "Paper Tiger" d'inspiration Melody Nelson évidente en est l'illustration. L'orchestre du paternel (son père est compositeur, arrangeur et chef d'orchestre) y fait des merveilles dans le rôle de Jean-Claude Vannier.

 

1 - "Debra", Midnite Vultures - 1999 : Un an après sa "mutation" musicale en songrwriter, Beck surprend une fois de plus son monde en sortant un disque d'inspiration soul-funk. Midnite Vultures est son deuxième grand chef-d’œuvre avec Sea Change et de nombreuses chansons de ces deux albums aurait méritées un place dans ce top 10. Mais "Debra" a acquis un statut particulier dans le cœur des fans, justifiant sa place tout en haut de ce classement. Beck y est méconnaissable tellement sa métamorphose en chanteur de soul habité y est convaincante. Ceux qui ont eu la chance de l'entendre l'interpréter en concert vous diront même que sa performance live est encore plus incroyable !

 

Playlist à écouter sur toutes les plateformes en copiant collant ce lien :

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