
Eurockéennes 2011
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Introduction
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- De Aérienne à Déception...
- ... de Electro à Hype...
- ... d'Interlude à Lily...
- ... de Moriarty au Plongeur...
- ... des Queens aux Transferts...
- ... d'Ullman à Zut...
... des Queens aux Transferts...
Queens Of The Stone Age, le retour
Il y avait de quoi réjouir les amateurs de grosses guitares en ce samedi. Kyuss Lives à la plage, Motorhead sur la grande scène, et un peu plus tard dans la nuit, le retour de Queens Of The Stone Age, déjà présent au même endroit il y a quelques années. Et le groupe n'a pas déçu. Dans un décor à la fois sombre, rock et classe, Josh Homme et sa bande ont déroulé les titres les plus connus du groupe, mais aussi quelques morceaux inattendus. Le stoner rock du groupe a envahi les Eurocks, résonnant vers les autres scènes. Evidemment, pour survivre à tout cela, mieux valait être un peu loin des premiers rangs…
Rock the party
Sur la plage, à la tombée du jour, des garçons criant et sautant avaient envahi la grande scène. Funeral Party, une des révélations de cette année, a balancé son dance rock avec ferveur. Sans subtilité mais avec une belle efficacité, les mélodies de Funeral Party ont fait danser les festivaliers venus, pour certains, simplement boire une bière au goût de téquila dans le bar d'à côté.
Sans grand effort, les Arctic Monkeys
Dire qu'on les attendait est un doux euphémisme. Avec un nouvel album tout juste sorti et l'impression qu'à chaque fois, les quatre garçons prennent du galon, on avait hâte de voir ce que donnerait les titres de Suck It And See ou Humbug sur la grande scène. Côté musical, pas de déception, les Monkeys assurent, le son est devenu plus lourd, mature, mais garde, sur les premiers titres, la spontanéité et la fraîcheur qu'on appréciait. Malheureusement, malgré leur expérience, les Anglais n'ont pas l'air d'avoir appris à communiquer avec le public ou à gérer leur set. Alors entre chaque titre, de grands blancs ponctuer de petits sons d'accordements venaient casser la ferveur. Dommage.
Transferts et changements
Beaucoup de choses ont changé, cette année, aux Eurockéennes. Déficitaire depuis plusieurs années après des choix de programmation couteux et sans succès (Depeche Mode, Kanye West, Jay-Z, dont la venue aurait nécessité un plateau de 200 000 euros), le festival a revu sa copie. Les journées ont donc été plus thématisées pour cibler davantage les publics, l'organisation et les relations presse ont été confiées à une boîte parisienne externe, et la capacité a été revue. Plus de chapiteau mais une deuxième grande scène baptisée Greenroom (explications à "V"), la scène couverte est désormais la loggia, rebaptisée Club Loggia, et côté plage, on a libéré de l'espace en transférant la scène… sur l'eau. Effet garanti, ça en jette. De ce côté là, le tableau semble idyllique, mais l'arrivée de nouveaux venus dans l'organisation a aussi causé quelques couacs. Côté presse comme côté bénévoles, beaucoup semblaient perdus, les confirmations d'accréditations et d'affectations étant arrivées, pour certaines, à la dernière minute. Finie, également, l'ambiance familiale qui faisait le festival, celui-ci est face au mur et se doit de faire mieux, on fera donc moins dans les sentiments. Le tout a payé, 95 000 festivaliers ont foulé le site pendant les trois jours.