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Compte-rendu de concert

Henry Fiat's Open Sore


Date : 12/04/2008
Salle : Le Bikini (Toulouse)
Première partie : The Hives
Jerome, le 13/04/2008
( mots)

Samedi soir ordinaire sous le ciel toulousain... Le soleil printanier joue à cache-cache avec les nuages, la bière est rafraîchissante, et on pourrait facilement rester la, assis autour d'une de ces tables près de la piscine extérieure du Bikini. Faut dire que depuis que cette salle mythique a réouverte (on vous passera les détails), on aurait presque envie de pousser les portes, juste comme ça, histoire de siroter un verre. Et c'est sûrement ce que l'on aurait continué à faire si Henry Fiat's Open Sore n'avait pas sonné le rappel. Et quel rappel !

Première partie oblige, c'est avant tout par curiosité que l'on tente de se rapprocher de la scène pour voir débouler en trombes ces quatre suédois masqués, le batteur ayant au passage un petit quelque chose de La Crampe (Pulp Fiction) version costard et la petite balle rouge dans la bouche en moins. Au programme, du bon vieux punk-rock venu du froid balancé sans aucun état d'âme. La fosse ne s'y trompe d'ailleurs pas en démarrant pour une fois au quart de tour. A tel point qu'on aurait presque envie d'attraper quelques-uns de ces cerveaux embrumés pour leur dire d'en garder un peu pour la suite. C'est vrai quoi, ce soir si on est la, c'est pour The Hives ! Mais quand Instead Of A Hug (basse) commence à lécher son instrument et que Sir Henry Fiat (chant) nous avoue au cours du refrain de "Cocaïne Improve Your Tennis" que décidément, cette drogue est "too expensive", on finit par craquer. Qu'importe ce qui suivra, autant profiter au maximum de ces vingt minutes de débauches.

Mais c'est sans compter sur le charisme de Howlin' Pelle Almqvist et de ses acolytes. Entré en scène sur "A Stroll Throught Hive Manor Corridors", le groupe emballe la soirée sans perdre de temps. Les titres s'enchaînent devant un Bikini entièrement voué à leur cause et complet depuis des lustres. Faut dire que Paris mis à part, Toulouse est pour le moment une des seules villes hexagonales à accueillir The Hives sur leur tournée. "Hey Little World", "Try It Again", "You Got It All... Wrong", "Won't Be Long" et j'en passe, la sortie pas si lointaine du Black And White Album pèse forcément sur la setlist. Chaque grattement de cordes est une boule d'énergie parcourant l'auditoire. Chaque injonction du chanteur ("Madame ? Messieurs ? Madame et messieurs ?") est une invitation à lâcher prise. La salle prend vie. Les filles exultent et les mecs transpirent. Tout le Bikini est en transe. Partout, des corps nagent au-dessus de la fosse, des gens hurlent, se battent pour garder un morceau de baguette de Chris Dangerous ou le médiator de Nicholaus Arson. Même Howlin' Pelle manque de se faire happer par cette masse de chair en ébullition. Et la venue des standards ("Walk Idiot Walk", "Two-Timing Touch And Broken Bones" et désormais l'incontournable "Tick Tick Boom") ne fera qu'augmenter l'intensité déjà palpable de la soirée. Le concert passe d'une seule traite et le rappel est vite ingurgité. Tout le monde à l'impression que les hostilités démarrent à peine que The Hives en est déjà à tirer sa révérence. Vérification des montres... Non, tout cela à bien duré une bonne heure et quart.

Car finalement, qu'on apprécie ou pas The Hives, qu'on aime ou pas leur dernier album, sur scène, le meilleur groupe du monde met tout le monde d'accord. Tout est carré (on entend déjà les râleurs se plaindre que ça l'est justement un peu trop), maîtrisé, des sauts du chanteur jusqu'au moment ou chaque membre se fige telle une statue au beau milieu d'un titre. Your New Favourite Band ? Après un show de cette ampleur, il y a des chances.

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