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Compte-rendu de concert

Sick Of It All


Date : 04/05/2008
Salle : Le Bikini (Toulouse)
Première partie : Wisdom In Chains
Jerome, le 05/05/2008
( mots)
Quelle meilleure façon de se remettre d'un week-end à rallonge de glandouille sous le soleil que de faire un crochet par Le Bikini ? Juste histoire de se recadrer un peu avant le début de semaine, de vider le peu d'énergie qui pourrait encore nous rester dans une vaste déferlante de décibels en tout genre. Il faut dire que ce soir, ce n'est pas n'importe quel groupe qui assure le show pour une de ses rares dates dans l'hexagone. Non monsieur. Ce soir, les planches sont laissées aux parrains du hardcore new-yorkais. Pensez donc, avec pratiquement vingt ans d'activité au compteur, les quatre énervés de Sick Of It All feraient presque figure de vétérans du genre.

Mais avant de laisser la place aux bourreaux du soir, c'est à Wisdom In Chains qu'incombe la tâche de lancer les hostilités en déversant sur l'auditoire leur punk-hardcore tout en percussion. Et malgré un public des plus frigides, Mad-Joe (chant) et ses faux airs de Mister-T sans crête déboule sur scène bille en tête, prêt à en découdre sévèrement. Sauf que les quelques curieux ayant visiblement fait le choix de se passer du "film du dimanche soir" n'étaient pas forcément prêts à se démettre une épaule au rythme des décharges soniques de ce groupe de Pennsylvanie. Dommage, car il y avait réellement de quoi faire grimper un peu plus le thermomètre.

Mais pas rancuniers pour deux sous, les cinq agités assurent leur part du boulot sans rechigner avant de se retirer au profit des légendes du genre. Lumières rouges et sirènes hurlantes, le rappel à l'ordre se fera par mégaphone baladé dans la salle par un des roadies. Le reste se passe de commentaires. Ayant retrouvé des couleurs, le public toulousain se rue vers les barrières pour ne plus s'en séparer. Les corps s'entrechoquent, la fosse tourbillonne et rejette les moins déterminés. Toujours aussi "bondissant", Pete Koller se charge comme à son habitude d'assurer le spectacle alors que le groupe enchaîne les uppercuts sonores les uns derrières les autres ("Sanctuary", "Die Alone", "Uprising Nation", “Call to Arms” ...). Et chez Sick Of It All, et malgré une fausse image leur ayant longtemps collé à la peau, un concert est souvent synonyme de grande fête. Mad-Joe reviendra du coup fouler les planches pour donner de la voix aux côtés de Lou Koller sur “Step Down“ avant de terminer le concert en bon spectateur, collé derrière les amplis histoire de tenir compagnie au reste de l'équipe. L'occasion nous sera même donnée de participer de nouveau au fameux "Braveheart" (ou "Wall Of Death") sur “Scratch The Surface“, quand la fosse se sépare en deux avant de se reformer dans une charge salvatrice. Certains spectateurs portés tels des béliers humains seront même croisés au détour de quelques coups d'épaules. Au final la soirée se termine en apothéose, Sick Of It All restant bel et bien les maîtres du genre même si pour être honnête, leurs concerts se suivent et se ressemblent souvent. Et on s'éloigne de la salle les oreilles sifflantes et le corps meurtri. Rien de tel finalement avant d'attaquer une nouvelle semaine.
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