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Compte-rendu de concert

Nosfell


Date : 15/01/2005
Salle : File 7 (Magny Le Hongre)
Première partie : Gaspard Batlik
Elo, le 02/02/2005
( mots)
Après avoir interviewé Nosfell un peu plus tôt dans l'après-midi, nous voilà fin prêts, Lilian et moi, à redécouvrir le personnage, mais cette fois, dans son élément : la scène. Une fois n'est pas coutume, nous sommes un peu en retard, et nous ratons, hélas, le début d'une première partie fort sympathique. Première surprise, c'est assis que nous assisterons au spectacle, la grande salle du File7 prend avec ses gradins un côté intimiste qu'on ne lui connaissait pas encore. En première partie donc, le groupe Gaspard Batlik. Des textes vivants et réalistes, de la chanson ironiquement charmante, une musique entraînante et un jeu de scène simple, de quoi patienter agréablement en attendant Nosfell. J'ajouterai une mention spéciale à la chanson sur le mec qui quitte sa copine parce qu'il ne la supporte plus, histoire racontée avec tant de simplicité, que le vécu de l'artiste en est sous-jacent. Un petit quart d'heure d'attente et voici que Labyalla Nosfell entre en scène. Quelques petits réglages et le concert commence ou plutôt devrais-je dire, la magie opère. Nosfell entre dans la peau de son personnage scénique, à tel point que nous nous demandons si c'est bien la même personne que nous avions rencontré quelques heures plus tôt. Ce personnage impressionne dès les premières notes de guitares, et surtout, dès que les premiers sons émis par ses cordes vocales parviennent à nos oreilles. Parce que la voix de Nosfell prend toute son ampleur sur scène. Il passe du grave à l'aigu avec une facilité déconcertante pour quiconque a un jour essayé de chanter sous la douche. Il sample des rythmes et des lignes de chant, et il en joue pour raconter dans ses chansons des histoires venues d'ailleurs, venues d'un continent que lui seul connaît, et qu'il nous invite à découvrir le temps d'un concert. C'est après le second morceau que Nosfell commence à nous conter l'histoire de son pays KLOKOCHAZIA. Il nous délivre quelques histoires sur ses différents habitants, mais c'est dans ses chansons qu'il semble nous en dire plus. Nous ne réussissons toutefois pas à en saisir le sens exact, mais nous parvenons à le ressentir grâce à l'émotion énorme qu'il nous transmet, entre jeu de scène et performances vocales. Les boucles qu'il crée en direct autant à la voix qu'à la guitare montrent une grande maîtrise qui traduit le très gros travail effectué en amont. Elles sont complétées et soutenues par un violoncelliste de talent, Pierre Le Bourgeois, avec qui Nosfell a réalisé son album. Le duo est incontestablement de grande qualité. Les deux artistes sont à l'écoute l'un de l'autre, et le violoncelle met encore plus en valeur les compétences vocales de Nosfell. Les réactions du public lorsqu'il parle sont inégales, entre le rire, et la sensation d'être face à un extraterrestre. Ce dernier sentiment s'efface au profit du premier lorsqu'il nous propose de repartir, après le concert, avec un joli souvenir circulaire dans une pochette cartonnée pour la modique somme de 13 euros. Le spectacle est à la fois drôle, vivant, intense et captivant. Si il fallait résumer, je dirais tout simplement que Nosfell est un artiste hors du commun. Je suis sortie du concert des étoiles plein la tête et je regrette encore de ne pas avoir eu plus d'yeux et plus d'oreilles ce soir là, afin de profiter encore mieux de l'heure et demie de magie qui nous a été offerte. Et pour finir, je conseille à tous ceux qui auront l'occasion de croiser un soir Nosfell sur la route de ne pas hésiter une seconde, vous ne serez pas déçus.
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