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Compte-rendu de concert

Festival "Les femmes s'en mêlent"


Date : 28/04/2004
Salle : Olympic (Nantes)
Première partie : Shannon Wright, Feist, Tamara Williamson
Tim, le 17/05/2004
( mots)
Depuis 1997, le festival 'Les femmes s'en mêlent' a pour but de rassembler et de produire lors d'un évènement itinérent des artistes féminines de la scène indépendante. Ce soir le festival s'arrête à Nantes avec dans ses bagages 3 artistes méconnues du grand public, mais pour combien de temps ? La première à se produire est Tamara Williamson. Née à Londres et vivant au Canada, elle n'en est pas à ses premières armes. Très connue là bas depuis une dizaine d'années, elle vient d'y sortir son 4ème album, le premier qui sera distribué chez nous sur le label Ocean Music, seul label indépendant français présent lors de ce festival. Tamara est sans conteste la plus belle voix de cette soirée. La chanteuse a su capter le public avec sa voix planante donnant une ambiance très athmosphérique à l'Olympic. Musique calme où la voix de Tamara prends toute son ampleur et sait monter en puissance notemment sur le refrain de 'Sir Oswald' (extrait disponible sur le site du label). Très bonne entame de soirée en somme. C'est ensuite à Leslie Feist de se produire sur scène. Elle nous arrive sautillante toute vêtue de blanc avec des flêches dessinées sur ses avant-bras et chevilles. Etrange et attachante personne que cette chanteuse au parcours non moins surprenant. Elle à tourné en première partie des Ramones, joué dans le collectif Broken Social Scene et collaboré avec Peaches et Gonzales qui lui a produit son dernier album, le premier sous le nom de Feist. Très communicative, elle n'hésite pas à parler avec le public entre deux chansons, son grand jeu étant de s'amuser avec le fantôme de la salle (son ombre projetée au fond de la salle). Sans être trop mon style, j'ai trouvé le set agréable. J'aurais parfois préféré que la musique s'emballe un peu plus mais bon, je l'écouterais en CD calmement chez moi! Shannon Wright est pour moi la plus grosse surprise de la soirée. Je ne la connaissais que de nom et l'on m'avait parlé de ses prestations scéniques, notemment il y a deux ans où elle avait volé la vedette à Cat Power lors de ce même festival. Seulement accompagnée sur scène par Cristina Files à la batterie, elle sait occuper l'espace et c'est une vraie prestation scénique qu'elle nous offre à elle seule. Souvent comparée à PJ Harvey, cette chanteuse a la même rage et violence que son ainée. Un rock vif, peu académique, souvent brut, nous est offert par la guitare acérée de Shannon! Puis soudain lorsqu'elle laisse celle-ci pour son clavier, on la découvre en chanteuse intimiste faisant redescendre toute la tension qu'elle avait suscitée. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est que pour mieux repartir, le final sera explosif, et c'est allongée sur le dos qu'elle peut finir certains morceaux. Artiste talentueuse, en marge de ce qui peut se faire sur la scène rock internationnale, Shannon Wright a un énorme potentiel qui ne demande qu'à se répandre. Je regrette juste qu'elle n'ait pas plus communiqué avec le public, restant très introvertie.
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