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Compte-rendu de concert

Drenge


Date : 24/04/2014
Salle : La Maroquinerie (Paris)
Première partie :
Matthew, le 01/05/2014
( mots)
10 ans après son apogée avec les White Stripes, la formule du duo guitare/batterie a encore de beaux restes. Si certains ont succombé à la tentation de l’élargissement (coucou les Black Keys), d'autres résistent encore et toujours en troquant cette aspiration conventionnelle à une volonté de garder la brutalité d’un son puissant et sans compromis. De ce fait, les frères Loveless n’en font aucun : leurs chansons, brûlots de post-punk teintés de blues, en sont la preuve vivante. C’est donc avec ce cadre posé (enfin, façon de parler) que nous nous rendons à la Maroquinerie en ce jeudi 24 avril pour prendre la température de Drenge, afin de vérifier si la fièvre de leur premier album est contagieuse sur scène. 

Pas de première partie, décor minimaliste (une batterie, trois amplis de guitare et on en parle plus), ces anglais issus de Castelton (petite ville touristique à mi-chemin entre Manchester et Sheffield) sont à l’image de leur musique. Ils n’usent d’aucun artifice superficiel pour convaincre son auditoire qui, à l’évidence, l’est d’avance. Le groupe débarque à 21h tapantes et nous assène un violent "The Snake" afin de nous prendre immédiatement à la gorge. Le son est énorme, Rory Loveless (batterie) assène ses futs comme un Bonham sous amphétamines (pléonasme ?), Eoin Loveless (guitare) lacère des riffs blues-rock énervés de plus bel effet tout en vociférant dans le micro ; bref, tout est fait pour ne laisser aucun répit à l’auditeur. Ca joue à 200 à l’heure ("Gun Crazy" porte bien son nom), ça joue fort, et ça se taquine entre frères (lancer de bouchon de bouteille, de serviette, etc.) à défaut de taquiner un public totalement en transe, pogottant de bon cœur. Drenge n’est pas là pour faire dans la dentelle ni pour épiloguer des heures durant sur leur joie d’être là. Ils la communiquent suffisamment à travers leur fougue et leurs morceaux. On est parfois pris de vertige face à un tel brasier, face à ce mélange entre punk, blues et grunge lorgnant même du côté pop ("Blackwaters"), mais force est de constater que l’ensemble est extrêmement bien exécuté. Quelques nouveaux titres font leur apparition, puis le groupe quitte la scène avec un timide "merci" avant de revenir pour un "Let’s Pretend" épique qui achève une assistance totalement hypnotisée. 13 titres, une heure de concert : merci, à la prochaine. On peut respirer.

Drenge nous a livré un set dont on ressort totalement lessivé, sans réelle surprise mais qui tient diablement bien la route. Il est fort à parier qu’il faudra surveiller de très près les frères Loveless qui forment à n’en pas douter l’une des formations les plus excitantes de l’autre côté de la Manche. 

Setlist :

1. The Snake 
2. Dogmeat 
3. I Wanna Break You In Half 
4. Gun Crazy 
5. Running Wild 
6. Bloodsports 
7. Nothing 
8. Backwaters 
9. Standing In The Call 
10. Face Like a Skull 
11. Necromance Is Dead 
12. Favourite Son 

Encore:
13. Let's Pretend 

Commentaires
seb, le 01/12/2015 à 10:57
cool :) Cété quoi leur amplis?