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Compte-rendu de concert

Deluxe


Date : 22/02/2014
Salle : Embarcadère de la MJC (Montluçon)
Première partie :
Emilie, le 24/02/2014
( mots)
Il faut bien dire qu’en voyant défiler les membres de DELUXE devant la scène, dans des tenues presque banales, le visage flanqué d’énormes moustaches, on se demande ce qu’il leur est passé par la tête le jour où ils ont dit adieu au rasoir. Ils installent leur matériel, tout leur bazar, règlent les instruments, et on oublie déjà leurs poils sous le nez. Liliboy quant à elle déambule entre le camion et la scène, déjà belle dans son caleçon en élasthanne.

Quelques heures plus tard, tout prend sens et feu. 

Sous une musique d’entrée dantesque et cosmique, les six membres de Deluxe envahissent la scène de l’Embarcadère. Devenus alors Kilo, Pépé, Soubri, Kaya, Pietre et la fameuse LilyBoy il ne leur faut que quelques secondes pour renverser l’ambiance encore timide de la salle. La moustache devient alors naturelle, tout autant que les tenues aussi loufoques que parfaite de chacun des membres. 
Liliboy explose, gesticule et saute comme si la fatigue ne l’atteignait pas, sa voix si emblématique de DELUXE ne déraille pas, pas plus que sa jupe en forme de moustache ne bouge. 

A la batterie Kilo, tout de doré vêtu fait décoller les pieds du sol avec ses baguettes, et active le public en bon chauffeur de salle. Il navigue également vers ses platines pour les quelques passages électro déjanté qui viennent nourrir le set. Pépé au saxo fait remuer les franges de sa chemise et les boucles de sa tête, il apporte surtout l’énergie cuivrée de cet électro-funk coloré.  Dans une tenue que tout le monde rêve d’avoir, Kaya à la basse fait vibrer les demoiselles du premier rang pendant que Soubri derrière lui, ne s’occupe que de ses belles percussions, aussi rouges que ses vêtements de château. Pietre quant à lui, sobre dans ses vêtements noirs, nous offrira un moment de calme avec sa guitare et l’étincelante LilyBoy avant de remettre le feu avec ses copains électrico-étincelants. 
 
Pendant 1h30, les six membres de DELUXE ont tenu la cadence que leur album et ambiance visuelle promettent. Dans un spectacle hip-hop électro, funk sans relâche, et derrière leur apparence débridée sans cesse en mouvement, les petits protégés de Chinese Man tiennent entre leurs mains un set particulièrement bien ficelé. Rien ne dépasse, rien ne manque rien n’est de trop. Le public s’active et les acclame naturellement, et on ne demande qu’à ce que le show ne s’arrête pas.
 
Après deux EP et un premier album sorti en 2013 The Deluxe Family Show, les  DELUXE savent ce qu’ils veulent, où ils vont, et ne se retiennent visiblement pas trop dans leurs envie et dans leur frénésie. Ils ont su en peu de temps adopter tout une atmosphère visuelke, et développer un univers prometteur autour.
 
Planquée dans la petite salle de l’Embarcadère, je me laisse imaginer ce concert, ce geyser, sur une grande scène pour encore plus d’explosion au visage. Ce qui tombe plutôt bien, puisqu’ils vont écumer quelques très belles scènes cet été. En attendant la fin du spectacle arrive trop vite, même si l’odeur de transpiration errante dans le public me dit que ce n’est finalement pas plus mal que tout le monde se sépare. Difficile de quitter la frénésie propagée dans l’Embarcadère, l’énergie retombe doucement et la salle se vide après une séance dédicace. 
 
« N’oubliez pas, si ça vous a plus revenez moustachu ! » … je vais devoir y songer sérieusement.

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