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Critique d'album

Weezer


Maladroit


(17/05/2002 - Geffen/Universal - Power pop - Genre : Rock)
Produit par

1- American Gigolo / 2- Dope Nose / 3- Keep Fishin' / 4- Take Control / 5- Death and Destruction / 6- Slob / 7- Burndt Jamb / 8- Space Rock / 9- Slave / 10- Fall Together / 11- Possibilities / 12- Love Explosion / 13- December
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
""
Maxime, le 14/05/2005
( mots)

Soyons honnêtes, pas mal de gens ont zappé ce disque. Il avait eu le malheur de sortir un an pile après le Green Album, qui avait signé le retour fracassant d'un groupe que l'on croyait mort (artistiquement parlant). Les critiques, qui avaient abondamment célébré ce come back, jugeant qu'elles avaient fait leur boulot l'année précédente, ignorèrent poliment l'album, qu'elles considérèrent comme mineur dans la carrière de Weezer. Erreur ! Car ce Maladroit (faut dire que le titre n'aide pas) est simplement jusque ici le meilleur album du groupe cuvée 2000 (Make Believe inclus). Chaudron bouillant de singles imparables, tuerie de son. Un album indispensable.

Les amateurs le savent, mais redisons-le ici : Rivers Cuomo est un fan absolu de Kiss depuis qu'il a 13 ans (respirez un peu et prenez une aspirine, ça ira mieux dans deux minutes) au point de devenir membre de la Kiss International Army (auquel il est toujours inscrit, paraît-il). Lors de la tournée du Green Album, ses influences hard rock reviennent le hanter et le pressent d'habiter son prochain album. Aussitôt dit, aussitôt fait, et après quelques échauffourées avec la maison de disque qui ne voulait pas sortir l'album si tôt pour continuer de surfer sur la vague du précédent, Maladroit est enfin dans les bacs.

Et quel album mes amis, quel album ! Autoproduit par le groupe, le premier choc est dans le son : puissant, incisif, mélodique. C'est toujours avec une jouissance extrême que je mets cette galette à fond les ballons sur ma platine. Il suffit d'écouter cette ouverture sulfureuse qu'est "American Gigolo", les riffs imparables du génial "Dope Nose", la véritable collection de baffes qu'est l'intro de "Take Control", les guitares martiales de "Fall Together" pour déclencher chez n'importe quel fan de rock une furie proche de l'extase. Ce qui est incroyable, c'est que Weezer arbore un son brut sans jamais se renier : toujours ce même romantisme niais et désespéré qui se dégage des refrains et des paroles. Si des merveilleux titres comme "Burndt Jamb" ou "December" restent des ballades dans le plus pur style Weezer, des morceaux comme "Space Rock", "Slave" ou "Love Explosion" réussissent une alliance incroyablement harmonieuse entre la puissance du son et la simplicité des mélodies. 13 titres comme autant de petites bombes, dont quelques unes seulement dépassent avec peine les 3 minutes. On est dans l'efficace et on élimine tout superflu.

Malheureusement, cet album n'a pas été pris au sérieux, interloquant les fans qui n'y ont vu qu'une récréation hard rock pour Cuomo. Profondément injuste que de renier cet effort bien meilleur que le Green Album et Make Believe réunis. Tenez, écoutez ce "Possibilities" qui commence par un orage de guitares saturées avant de lier mélodie sucrée et rythmique à la Ramones. Aaaah, c'est trop bon ! Weezer au top de sa forme quand on l'attend le moins. Comme toujours.

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