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Critique d'album

Trapeze


Trapeze


(00/05/1970 - Treshold - Hard Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par John Lodge

1- It's Only A Dream / 2- The Giant's Dead Hoorah! / 3- Over / 4- Nancy Gray / 5- Fairytale - Verily Verily - Fairytale / 6- It's My Life / 7- Am I / 8- Suicide / 9- Wings / 10- Another Day / 11- Send Me No More Letters / 12- It's Only A Dream (Reprise)
Note de 3.5/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Le premier album un peu bancal de Trapeze vous réserve des surprises"
François, le 30/07/2020
( mots)

Si le nom de Glenn Hughes ne vous dit rien, sachez que vous l’avez déjà entendu au chant et à la basse au sein de Deep Purple lors de la période Coverdale/Mark III (Burn / Stormbringer / Come Taste the Band). A cette époque, le groupe adopte parfois des riffs funky, dans la lignée du tournant esthétique des compatriotes de Trapeze, un combo de hard-rock du début des 1970’s, moins connu mais très séduisant. Pourquoi parler de Trapeze ? Parce que c’est la formation au sein de laquelle Glenn Hughes commence sa carrière en 1969. 


Comme souvent, l’enregistrement du premier album a lieu rapidement après quelques concerts : pour Trapeze, ce sera en 1970 et sous la protection des Moody Blues. Une filiation qui est également musicale, puisque ce premier essai, bien reçu à l’époque, reprend les diverses directions du rock anglais à l’ouverture de la nouvelle décennie, dont ce mélange entre pop-rock et proto-prog’ propre aux Moody Blues. C’est pourquoi, derrière des pistes souvent bien composées, l’opus semble un peu daté, contrairement à son successeur immédiat (Medusa) qui marque un changement de style radical et un génie impressionnant. 


Mais n’allons pas trop vite en besogne et restons sur le disque en question. Le mélange pop-psychédélique saute aux oreilles dès "The Giant Is Dead Hoorah" où on retrouve le chant choral et la dimension rythmique et guitaristique (le son sur le solo) du psyché. Un titre plutôt bien trouvé, notamment par son riff intermédiaire martelé, qui a beaucoup mieux traversé les âges que "Over" par exemple (un morceau à la Manfred Mann) ou que les pièces un peu kitsch qui parsèment l’album ("It’s My Life"). Dans les aspects négatifs, soulignons également l’exercice insupportable qui mélange Soul et violons sur "Send Me No More Letters", au final de l’album. 


Cela ne doit pas occulter de très bons moments, surtout quand on considère la seconde face. Brièvement, parlons du folk "Am I" avec ses brillants passages de guitare, de l’énorme hard rock à la Uriah Heep qu’est "Suicide" au refrain mémorable et aux passages instrumentaux réellement enivrant, dont il ressort une folie et une osmose unique. "Another Day" est également très attachant, et surtout malin dans sa façon de moderniser des gimmicks des 1960’s (avec un beau passage de piano, simple mais mélodieux). Quant au long morceau "Farytale – Veryly veryly – Farytale", malgré quelques passages classicisants aux claviers, ne vous attendez pas à autre choses que quelques velléités progressives au service d’un titre massivement ancré dans les 1960’s, de façon assez énergique il faut le reconnaître. Le passage central, peu convaincant, illustre bien les liens avec les Moody Blues dans son orchestration et le chant. 


Vous l’aurez compris, le premier album de Trapeze est un peu fourre-tout, sans réelle direction malgré la présence d’une introduction et d’une conclusion qui pourraient laisser entendre une cohérence interne. Le vrai problème est son côté dépassé qui souffre mal la réception de l’auditeur du XXIème siècle. C’est tout de même loin d’être un mauvais album, puisqu’il réserve de belles surprises pour qui sait les chercher. Un premier jet pour un groupe qui sait par la suite dépasser toutes les espérances qu’il pouvait susciter.  


A écouter : "The Giant Is Dead Hoorah", "Suicide", "Am I"

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