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Critique d'album

The Smashing Pumpkins


Siamese Dream


(27/07/1993 - Virgin - Rock alternatif - Genre : Rock)
Produit par Butch Vig

1- Cherub Rock / 2- Quiet / 3- Today / 4- Hummer / 5- Rocket / 6- Disarm / 7- Soma / 8- Geek U.S.A. / 9- Mayonaise / 10- Spaceboy / 11- Silverfuck / 12- Sweet Sweet / 13- Luna
Note de 5/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Le 2ème album parfait des citrouilles de Chicago."
Blandine, le 13/10/2006
( mots)

Beaucoup d’entre nous ont vécu ce moment magique, lorsque, après avoir empilé 17 volumes de Dance Machine, on dépense quelques brouzoufs honnêtement gagnés dans L'Album qui réveille le cerveau. Le groupe messie, celui qui m’a révélé en cette heure tardive ce qu’est la vraie musique, c’est les Smashing Pumpkins.

Après Gish, du bon rock bien sonore et finalement pas très fin en comparaison des suivants, Siamese Dream est certainement l’album de la transition (sans oser sortir la rengaine habituelle de l’album de la maturité) où les guitares grassouillettes côtoient les cordes et les clochettes et où Billy Corgan, encore chevelu de la tête à l’époque, contrôle beaucoup plus sa voix (même si certains peuvent la trouver énervante, voire insupportable, avec ses intonations nasillardes…) Cet album a révélé le groupe au grand public et les a mis en 10ème place des charts américains à sa sortie. Il leur a également valu une nomination aux Grammy Awards en 1994 pour le meilleur album de musique alternative (qui finalement a été attribué à U2 ce qui est une honte.)

L’album débute sur "Cherub Rock", guitares saturées et voix puissante. Puis "Quiet", dans la même veine, malgré le titre…Un riff entêtant qui ne nous lâche pas du début à la fin et un Jimmy Chamberlin qui bourrine. Vient le single archiconnu, "Today". La mignonnette petite intro surprend, puis la deuxième guitare explose et se calme, schéma qui se retrouve dans plusieurs chansons.
"Disarm" est le morceau le plus calme et le plus émouvant. Les cordes et un son de cloche ponctuent une guitare sèche toute simple, Billy s’échauffe et chante avec ses tripes, alterne voix dure et intonations très douces.
Même pas le temps de souffler et "Soma" débute, très calmement, par un petit filet de guitare. Cette chanson complète "Disarm" par sa tristesse et sa douceur. Billy Corgan nous chuchote au creux de l’oreille, D’Arcy effleure les cordes de sa basse et la batterie met une sourdine. Puis, alors qu’on ne s’y attendait pas, la musique redevient plus énergique tout comme la voix de Billy Corgan, accompagné par l’écho de D’Arcy. Que celui ou celle qui n’a pas versé une larme sur cette chanson, ou du moins a eu les poils qui se dressent, me jette la première pierre.

Cet album est un fin mélange de violence et de douceur qui laissait inaugurer l’évolution qui a mené à Mellon Collie and the Infinite Sadness. Les cordes bien placées, ni trop, ni trop peu, émeuvent mais ne font pas dans le mélo. Une unité sans faille se dégage de chaque morceau et de l’album, qui donne l’impression d’une vague constante, entre calme et fureur. Un chef d’œuvre à mettre sur le même plan que le suivant et que tout amateur de rock doit avoir dans sa collection.

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