↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

The Jim Jones Revue


The Jim Jones Revue


(22/10/2008 - Punk Rock Blues - Rock n' roll / Garage punk - Genre : Rock)
Produit par

1- Princess & the Frog / 2- Hey Hey Hey Hey / 3- Rock 'n' Roll Psychosis / 4- Fish 2 Fry / 5- 512 / 6- Another Daze / 7- The Mean Man / 8- Make it Hot / 9- Who's Got Mine? / 10- Cement Mixer
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (6 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.5/5 pour cet album
"Ce que le rock garage peut avoir de plus sauvage, de plus bestial et indomptable"
Marc, le 23/07/2010
( mots)

Au coeur de l'automne 2008, un soir de pleine lune, un loup-garou de Londres nous a frappé de stupeur. Enfiévré par des années d'incubation rock'n'rollienne, Jim Jones, accompagné de sa nouvelle Revue, s'est convaincu sans retenue de nous en mettre plein les oreilles. Les tympans non avertis ont alors immédiatement ressenti ce que le rock garage pouvait avoir de plus sauvage, de plus bestial et indomptable. Flanqué des fantômes de Little Richard et de Jerry Lee Lewis, les éructations de l'homme aux rouflaquettes et de ses quatre compagnons nous ont laissé bouche bée. Ce retour vers le passé ne faisait pourtant que transformer ses précédents essais : Jim Jones ayant notamment sévi avec Thee Hypnotics, il y a presque 20 ans, et Black Moses, plus récemment. Et si cette bande d'illuminés a beau flirter avec la quarantaine, leur folie réunie allait remémorer quelques souvenirs aux plus de 60 ans comme graver ceux à venir des moins de 20.

En 10 chansons et 30 minutes, une guitare saturée, un piano violenté à volonté et une batterie martyrisée sont balayés par le chant possédé et affamé du meneur de revue. Un truc de fous, interdit aux mous du genou. Joués à toute berzingue, les morceaux sont hystérico-foudroyants et vous laissent sans réaction cérébrale. Seules les tripes sont visées et effectivement remuées. "Rock'n'roll psychosis" porte bien son nom en étant le titre le plus halluciné. Il est à déconseiller à tous ceux pour qui la vie musicale n'est qu'un long fleuve tranquille. Alors que "Cement Mixer", à peine plus recommandable, est un blues bancal de haute volée emporté dans son final par des paroles et un chant quasi orgastiques : "The kingdom comes to the BEAT of the drum". Une expérience rare dont on sort chancelant mais encore plus vivant.

Plus que n'importe quel genre de metal pour headbangers, ce rock'n'roll qui pue la sueur et la testostérone exhale des instincts jouissifs et primitifs pour nous délivrer l'un des albums les plus endiablés de la décennie. Depuis sa sortie, Jim Jones et ses acolytes ont enfin et fort justement rencontré le succès et écument sans relâche les scènes européennes de leurs prestations incandescentes.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !