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Critique d'album

Solar Eyes


Solar Eyes


(16/02/2024 - Fierce Panda Records - rock - Genre : Autres)
Produit par

Note de 2.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Le duo de Birmingham fait cracher ses amplis à l’énergie solaire"
Quentin, le 06/04/2024
( mots)

Avec Pools of Colour, dont nous avons déjà vanté les mérites, l’autre révélation indie anglaise de ce début d’année s’appelle Solar Eyes. Évoluant dans un style plus direct et rock que leurs camarades londoniens, le duo de Birmingham composé de Glenn Smyth (chant, guitare) et Sebastian Maynard Francis (batterie, percussions) passe après trois formats courts le cap du premier album sur le label Fierce Panda (qui a notamment découvert Coldplay, Keane, Supergrass...).


Puisant son inspiration dans l’énergie survoltée du Kasabian des débuts, nourri au psychédélisme de Primal Scream et à la gouaille sulfureuse du Oasis de la grande époque, Solar Eyes propose un indie rock acidulé et détonnant, balancé à 100 à l’heure avec un son qui s’avère particulièrement dense pour un simple duo. On est ainsi soufflé par l’énergie de ce premier opus aux guitares tranchantes et blindées d’effets en tout genre, bien secondées par un chant déformé et véhément. Des ingrédients qui permettent de créer un cocktail efficace, à défaut d’être particulièrement original, et de susciter une adhésion immédiate, comme sur ce "Alcatraz" introductif, où la prison fédérale est utilisée comme métaphore d’une relation toxique que le chanteur a du mal à fuir ou sur "She Kissed a Gun", hymne saturé très accrocheur qui rappelle la patte des frères Gallagher. Certains titres s’avèrent ainsi irrésistibles à l’image de ce "Bulldozer" aussi dévastateur dans son accroche que son nom l’indique ou encore "It’s Gone Forever" bien servi par des guitares à la fois acides et fougueuses.


Malgré tout, la structure globale de l’album s’avère assez répétitive avec des schémas de composition et des parties instrumentales relativement limitées techniquement qui présentent dès lors le risque de tourner un peu en rond. On est ainsi moins séduit par certains titres qui s’avèrent un poil trop classiques ou prévisibles et on regrette plus globalement l’absence de moments d’accalmie et de respiration qui aurait permis d’apporter davantage de diversité à l’album. D’autant plus que les changements de rythmes et d’atmosphères sont particulièrement réussis dès lors que le groupe se prête au jeu : la seconde partie acoustique et éthérée de "Acid Test (the Walls are Closing on Me)" s’avère prometteuse ainsi que le titre "Let’s Run Away" et surtout "Dreaming of the moon", plaisant avec ses relents de western spaghetti qui évoque une chevauchée psychédélique dans un désert brumeux. Sans parler de l’excellent titre conclusif qui laisse envisager un réel potentiel de progression sur les formats plus lents et mélancoliques.


Malgré certaines faiblesses de composition qui entrainent des redondances, les anglais livrent un premier album fort honorable, recyclant et s’appropriant de fort belle manières des influences indie et psychédéliques qui ont déjà fait leurs preuves avec à la clé quelques titres véritablement redoutables. Un premier coup d'essai réussi qui demandera à être confirmé. 

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