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Critique d'album

Quasi


When The Going Gets Dark


(21/03/2006 - Domino Records - - Genre : Autres)
Produit par

1- Alice The Goon / 2- The Rhino / 3- When the Going Gets Dark / 4- I Don?t Know You Anymore / 5- Peace and Love / 6- Beyond the Sky / 7- Presto-Change-o / 8- Poverty Sucks / 9- Merry X-mas / 10- Death Culture Blues / 11- Invisible Star
Note de 5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Le duo le plus bruyant de l'Oregon signe là l'un de ses meilleurs albums."
Amelie, le 28/09/2011
( mots)

Trop souvent catalogué backing band d'Elliott Smith, Quasi a cependant livré de très bons albums, plus ou moins accessibles et loin, très loin de la folk torturée du songwriter qu'ils accompagnent. Parmis eux, on retiendra When The Going Gets Dark, où le combo piano/batterie/guitare atteint des sommets. Bien que sur le CV, le groupe puisse en rebuter certains, la musique de Quasi est envoûtante. Le duo fait partie de ce clan qui compte beaucoup d'appelés et peu d'élus, des groupes indés avec un son reconnaissable, une vraie personnalité, une éthique, une sensibilité et un pur talent. Le groupe enchaîne les séismes musicaux depuis 1996 avec 9 albums à leur actif et des tournées régulières.

Bruyant et brillant ne sont pas des adjectifs très éloignés. Difficile de les dissocier à l'écoute de cet album tout en dissonances électriques. A quatre mains et deux voix, puisque la bassiste Joana Bolmes n'est pas présente sur cet album, Quasi parvient à séduire et proposer des mélodies au final très accessibles, pour peu que l'on accepte de se laisser chambouler par les claviers apocalyptiques et les coups de cymbales retentissants. Sachant marier parfaitement brutalité et finesse, Sam Coomes et Janet Weiss ont tout juste dans les 11 morceaux de cet album, dont pas un n'est semblable à un autre. "Alice The Goon" est le point de départ de cette fabuleuse épopée de 45 minutes. L'intro tonitruante suivie d'un riff saturé ronronnant à souhait accompagné de coups de boutoirs au clavier sonne comme un premier exutoire pour cet hymne où les deux voix s'entremêlent dans un chaos sonore absolument sompteux. Et si les Quasi se sont donnés un point d'honneur à cultiver un bordel sonore, quitte à tenter le "n'importe quoi" sans prendre de pincettes ("The Rhino", "Presto Change-o"), la mélodie est tout sauf absente de ces compositions pleines d'âme et de virtuosité. Ainsi "When The Going Gets Dark" s'avère être l'une des pièces maîtresses, grâce à la magie de la guitare slide et de l'intensité de l'alternance des deux voix (Sam sur les couplets et Janet sur le refrain). Certains morceaux s'avèrent, toutes proportions gardées, plus conventionnels et accessibles ("I don't know you anymore", "Beyond The Sky", "Death Culture Blues", "Merry Christmas"). Ne crachant pas sur les envolées de batteries (Janet Weiss est incroyable) et les solos sulfureux ("Peace And Love"), Quasi bouscule les habitudes et tape à coup de déciblels sur les envolées pop timides des années 2000.

Un chant éraillé, voire faux, de grandes envolées irrégulières de batterie, des solos de guitare saignants et un clavier qui porterait certainement plainte pour mauvais traitement si il avait la parole. Voilà le son de Quasi. Mais bizarrement, et ça n'est pas donné à tout le monde, le résultat sonne et sonne même très classe. En mariant brutalité et finesse, les Quasi font du bruit, certes, mais le petit doigt levé.

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