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Critique d'album

Puggy


Something you might like


(23/08/2010 - Mercury - Rock acoustique - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- When you know / 2- Goddess Gladys / 3- We have it made / 4- How I needed you / 5- I Do / 6- You call me up / 7- Everyday / 8- Unimaginable / 9- Something you might like / 10- Teaser / 11- She kicks ass / 12- Empty streets
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le trio belge coloré revient et vacille entre pop anglaise et rock acoustique"
Emilie, le 26/08/2010
( mots)

Dans la catégorie atypique, le trio n'est pas mal placé : un anglais , un suédois et un français, égal … un groupe belge ! Mais qui sont donc les Puggy ? Matthew Irons, le chanteur british mélange sa patte et son enjôleuse voix à Romain Descampe, le bassiste parisien, et à Ziggy, de son vrai nom Egil Franzén, le blond batteur à la voix sensuelle, suédois. Comme les trois couleurs primaires, ou les trois mousquetaires, les Puggy fusionnent parfaitement, et créent un petit o.v.n.i musical. Dans la mouvance mi pop anglaise, mi rock acoustique, ils tournent dans les bars londoniens dès 2005, avant de se faire remarquer grâce à un accident et un joli malentendu commis par Mike Einziger, le guitariste de Incubus. Le groupe américain, qui cherchait une première partie pour leur tournée européenne, digne de ce nom, tombe sur Puggy via une chaine belge, et décide de leur faire une place sur scène. L'occasion parfaite pour les propulser face au grand public, et conquérir les cœurs. Après un premier album très apprécié sorti en 2007, et au nom des plus guillerets Dubois died today, Puggy et leur nouvel opus Something you might like (''Quelque chose que vous pourriez aimer''*) explosent dans nos chaumières.

Façon West Side Story, ''When you know'' travaille son arrivée sous des claquements de doigts rythmés et un lourd clavier, montrant qui sont les leaders de cette nouvelle traversée. S'ensuit une cascade de symballes s'assurant de la mise en route de tous nos sens, avant de rappeler que Matthew n'a pas perdu en drague vocale. Un début par un bouquet final, belle fanfare chevaleresque tout comme dans ''Unimaginable''. Ne passons pas sur la douce et violente ''How I needed you'', qui n'est pas inédite pour les plus assidus, et qui est, dans n'importe quelle prestation, juste saisissante. La simplicité des instruments et la voix retournante de Matthew, font de ce morceau une perle à laquelle on ne peut résister.   Elle est de plus, la seule chanson où Ziggy vient adjoindre sa voix suave et tombeuse. Rares seront celles ou ceux qui n'auront pas les poils qui se hérissent et les pupilles qui se dilatent lorsque Matthew s'énervera et montera en puissance aux trois quart du morceau. Prix spécial pour ''I Do'' qui vous restera dans la tête toute la sainte journée, en vous donnant l'envie de ne plus marcher mais sautiller, et sourire aux nez des plus ennuyeux. We do, We do, We do. Fraiche et allègre chanson éponyme, '' Something you might like'' nous entraine dans sa folie instrumentale, tout comme''Teaser'', où le clavier est là aussi un pion important -tout comme les chœurs très présents sur l'album-, ou encore 'We have it made'', habile et pop à souhait. Morceau à la tendance féministe, tournée en ballade rieuse, ''She kicks ass'' se contente elle aussi, que de quelques accords de guitare, pour l'habiller …jusqu'à l'arrivée retournante d'une pointe d'électrique et d'effets flanger pour donner une autre dimension au morceau, lui faisant côtoyer le petit rock. Clôture en ballade avec ''Empty streets'', aux antipodes du premier morceau, mais gardant tout de même ce coté planant et léger, présent sur la plupart des titres. Vertueuse sortie, rappelant que les Puggy ne sont pas qu'une boule de pop.

L'attente fut longue, la promo glorieuse, et le résultat enchanteresse. On retrouve parfaitement la pop et la vivacité de Dubois died today, la place et l'importance des instruments n'ont pas changés, et le mariage de tout ça donne toujours un aussi beau résultat. On ne laisse de coté aucun morceau, il y en a pour tous les goûts, du doux et sirupeux au plus pétillant, là est l'habileté de Puggy. Quand on pense que Matthew ne voulait pas être chanteur, le destin fait bien les choses. On aimerait tous se découvrir un talent comme celui la, mais souvent le résultat n'est étrangement pas le même, et -dieu merci- on en reste à nos prouesses sous la douche.  Visuellement parlant, ils présentent une pochette et un livret duveteux, aérien et lénifiant, teintés passés, et avant même de lancer le cd, on sait que l'on va aimer ce qui s'y cache. Et en effet, l'opus sait être éthéré et voluptueux, tout en étant ardent et explosant. Un coup de mou, mettez Puggy. Un trop plein de vitalité, mettez Puggy. Avide d'émotions, mettez Puggy ! Une chose est sûre, on devrait mélanger les nationalités plus souvent, et le ''must'' pourrait indéniablement remplacer le ''might'' de Something you might like.

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