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Critique d'album

Nihil


[IN]visible


(05/06/2002 - Jaff - - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Not At Home / 2- Lies within / 3- Chapter I. Schizopolis / 4- Sisyphus' Ordinary Solitude / 5- Out Of Control / 6- ... Equilibrium / 7- Fragile / 8- Monochrome White / 9- [Anti]Body / 10- The Abyss
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"La France aurait-elle son "Tool" ?...oui, mais bien plus que cela"
Toutoun, le 21/07/2003
( mots)

"Nihil"... Pour les comparer rapidement à la scène internationale on pourrait dire que ce sont les Tool à la française. Dommage, ce ne sera pas aussi facile car si au cours de leur premier album c'est ce que l'on pouvait sentir, l'identité du groupe a évolué pour maintenant se démarquer de la concurrence. Bienvenue à Nihil, maître frenchie de ce que l'on pourrait apeller le rock alternatif / industriel / expérimental. Mais entrons dans le vif du sujet : "[IN]visible".
Commençant par 3 plages où la guitare accompagnée d'une Wah-wah dans une ambiance bien alternative à la "30 seconds to Mars", "Sisyphus' Ordinary Solitude" fait office de cassure, où le piano et la voix de Y:d (oui moi aussi !!) sont largement dominant. Ce qui n'est pas pour nous déplaire et nous donne au final 3 minutes d'ascension avant explosion à grands coups de saturations ! Mais on est bien joyeux et trop plein d'énergie alors les riffs magnifiquement mélancoliques de Pÿer et John Doe nous reviennent en pleine face...
Si certain d'entre vous connaissent "Nihil", c'est sûrement grâce au single "...equilibrium" sortit dans le "Hard N'Heavy" d'octobre 2002. Et ils l'avait bien choisi. Véritable pièce maîtresse d' "[IN]visible", cette chanson nous transporte dans une incroyable spirale progressive où les samples de M.C. sont véritablement mis en avant. Pour le reste du groupe, pas de soucis, c'est du bon : une voix comme empreinte de désespoir, riffs endiablés rythmés par la wah-wah, jeu de batterie de haut niveau... Rien que ce titre mérite l'achat du CD.
Bon, maintenant qu'ils ont éclaté leurs amplis, voyons voir comment ils se débrouillent. "Fragile" et "Monochrome white" sont les réponses à "Sisyphus' Ordinary Solitude", les éléments de cette magie sont donc les mêmes : piano+guitare en son presque clean, mais surtout l'aérienne voix de Y:d qui nous emmène une fois de plus au plus profond des aigus. On dirait Trent Reznor (leader de Nine Inch Nails) sur "Still" tiens, langoureux, triste, plein de rage au fond de la gorge.
Mais le groupe bordelais n'allait pas nous laisser comme ça, sur une impression de trop calme. Les racines du métal reviennent donc pour nous repondre un "[anti]body" bien lourd, bien lent comme on les aime, qui reprend les essences même de "A Perfect Circle".
Voilà, le voyage à bord d' "[IN]visible" est maintenant terminé et ce sont maintenant des petites voix d'enfants soutenues par quelques violons et le souffle du vent qui nous disent au revoir et à bientôt... Pour moi, juste le temps de rappuyer sur le bouton play.

A voir aussi : leur site web, bien foutu et zoli tout plein, qui reprend l'ambiance de l'album.

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