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Critique d'album

Miossec


L'étreinte


(21/08/2006 - PIAS - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- La facture d'électricité / 2- Maman / 3- La mélancolie / 4- 30 ans / 5- Mes crimes:le châtiment / 6- Quand je fais la chose / 7- Le loup dans la bergerie / 8- La grande marée / 9- L'imbécile / 10- L'amour et l'air / 11- Julia / 12- Bonhomme
Note de 3/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Tout simplement sublime."
vincent, le 30/09/2006
( mots)

Il y a des étreintes comme cela dont on ne ressort pas indemne. Christophe Miossec, après 1964, nous en offre une sublime, et qui, inch’allah pourrait bien laisser quelques traces.

Le Brestois, exilé volontaire à Bruxelles pour raisons sentimentales (!), y a conçu son dernier opus en compagnie d’une flopée d’étoiles que les plus grands artistes ne renieraient pas. Enregistré au prestigieux ICP studio, le cinquième album de Miossec confirme le talent d’un auteur trop souvent resté dans l’ombre de ses contemporains. A voir les collaborations qui ont donné corps au disque, on se doute que le talent de l’artiste est immense. Pour preuve, l’album est co-réalisé par Jean Louis Pierrot (Les Valentins), mixé par Dominique Blanc-Francard, et même une chanson est signée Gérard Jouannest, ancien pianiste de Jacques Brel, qui lui a composé pour l’occasion le magnifique "30 ans". A l’évidence, Miossec est passé dans la cour des grands. Apaisé, le bougre enchaîne les petites perles et rend une copie qui frise la perfection. Hormis "La facture d’électricité", single calibré radio pour faire plaisir au producteur, chaque titre de l’album transpire l’émotion.

Jamais jusque là le son de Miossec n’avait paru si juste, soigné et intense. A l’image du très dépouillé "La mélancolie", des mélodies de toute beauté peuplent un disque chargé d’émotion à des millénaires d’une variété française quelque peu flemmarde. Car, il l’avoue lui même, L’étreinte est un disque de variétés. Cordes y croisent cuivre, orchestre symphonique et piano, avec une grâce qui fait mouche à chaque fois. L’homme n’a rien perdu de sa mélancolie, ni de sa gravité, mais a gagné en intensité. Tout est plus limpide, comme "La grande marée", "L’imbécile" ou le très tendre "Bonhomme".
L’irrévérence ne l’a cependant pas abandonné, comme l’illustre le désabusé "Quand je fais la chose", inspiré paraît-il par l’ancien conseiller de Jean Pierre Raffarin qui s’était fait surprendre au beau milieu du bois de Boulogne en charmante compagnie...

De toute évidence, Christophe Miossec n’a jamais paru aussi bien dans ses baskets et sa musique. Tout au long de ce disque, la sensation d’avoir la chance de frayer avec un homme au sommet de son art ne nous quitte pas : si seulement il y avait des Etreintes comme celles-ci tous les jours...

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