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Critique d'album

Masters Of Reality


Give Us Barabbas


(15/06/2004 - Brownhouse Recordings - Desert Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- The Ballad Of Jody Frosty / 2- Voice And The Vision / 3- I Walk Beside Your Love / 4- Bela Alef Rose / 5- Brown House On The Green Road / 6- Hey Diana / 7- Still On The Hill / 8- The Desert Song / 9- Off To Tiki Ti / 10- It's So Hard / 11- Jindalee Jindalie / 12- Don't Get Caught By The Huntsman's Bow
Note de /5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Des chutes de studio étonnament aériennes et personnelles"
Geoffroy, le 24/11/2015
( mots)

C’est un fait, plus vous vous plongerez dans l‘œuvre d‘un groupe, plus vous en découvrirez les fondements antérieurs. La retranscription des contextes locaux et temporels fait certes les plus grandes œuvres, mais c’est bien souvent une esthétique déjà existante qui donne le ton de prime abord et il est difficile de passer à côté de Masters Of Reality dés le moment où l’on commence à s’intéresser de près à Kyuss et aux Queens Of The Stone Age. A force de se nourrir de pochettes comme le lecteur ingère ses premières de couverture, de les dévorer pour y décrypter la plus futile des informations, aborder le plus insignifiant des guests dans le désir passionnel de toucher aux plus précieuses des reliques sacrées, on s’aperçoit que les trois quarts du temps, la production est assurée par un mystérieux simulacre d’eunuque répondant au nom de Chris Goss.

Le fait est que l’ogre Chris Goss, outre sa forte propension à retranscrire le son gargantuesque des formations de Josh Homme, se voit être le leader d’un groupe dont on entend il est vrai peu de choses mais qui fait des émules chez ceux qui ont un jour eu entre les mains un album de Masters Of Reality - la mandale Deep In The Hole. A nom hautement sabbathique, musique qui ne l’est pas que quand même à bouffer sans cesse et la pop des Beatles et les larges déclinaisons du blues à profusion on ne peut raisonnablement s’en rassasier. « Listen Without Distraction ».

Ce Give Us Barabbas se trouve pourtant être une œuvre à part dans la discographie de l’autre géant à la voix suave. Chutes de studio d’abord abandonnées au gré des vents, les pièces de cet opus ne recèlent pas grand-chose de l‘électricité lisse et sombre des albums précédents, révélant plutôt une douceur aérienne de mélodies chaleureuses autrement cristallines sur des compositions que l’on sent plus personnelles et facilement plus touchantes. "The Ballad Of Jody Frosty" se suffit à elle-même pour justifier l’opus, plongeant dans des torrents d’émotions belles à s’en damner, accords majestueux de mélancolie, montée acoustique relevée de cordes larmoyantes et de cymbales célestes dans une nuit noire et enneigée. Le reste de l’album peut demander un certain temps pour se faire apprivoiser mais des titres comme "Bela Alef Rose" et "Jindalee" seront autant de raisons de le ressortir de son charmant coffret parsemé d’aquarelles, de l’offrir à nouveau en pâture à son mange-cd et de laisser le monde s’envoler sur les chœurs délicats de « Still On The Hill » en faisant de Masters Of Reality un chapon de luxe pour l’insatiable appétit de ceux qui rongent la musique comme les chiens, les os.

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