↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Las Aves


L.A


(26/01/2015 - Wagram - - Genre : Autres)
Produit par Dan Levy

1- Gasoline / 2- Los Angeles / 3- Banshee / 4- Acid Years
Note de 5/5
Vous aussi, notez cet album ! (2 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.0/5 pour cet album
"Un nouvel envol prometteur"
Mathilde, le 18/02/2015
( mots)

On prend les mêmes et on recommence. Les Dodoz de la ville rose ont décidé de se réinitialiser fin 2014 pour (mieux) revenir sous le nom de Las Aves. Encore une histoire de volatile. Révélés en 2004 par l’écossais Peter Murray, ces copains de collège aux trombines sympathiques - tellement familières qu’on a l’impression de les compter parmi notre entourage - ont figuré en 2006 dans les révélations de l’année du magazine Les Inrockuptibles. Sous leur timidité, des oiseaux de bon augure.


Woodblock et claquements de doigts  introduisent "Gasoline" qui assied sa mélodie tape à l’œil  à base de synthé saturé. Un début langoureux relayé par un refrain épique et creepy à la Dresden Dolls. Effectivement ce titre aux vapeurs pas claires (gazolinées en tous cas) peut donner l’impression d’avoir un coup dans la crête. On continue dans cette lignée bad ass avec Los Angeles, en forme de cocktail sur Venice Beach.  Rythmes caribéens, musique de B.O, de voyage dans une décapotable. De cliché maitrisé. Les Las Aves sont loin de swinguer comme un paquet de biscottes. Ils livrent par la suite leur part sombre, plus punk, déjà manifeste dans The Dodoz. "Acid Years" et sa batterie boite à rythme façon Bloc Party va chercher du côté de The Strokes avec son côté urbain désabusé. "Banshee", finalement est une complainte pop acido-fluorescente (on pense aux tout débuts de Superbus), faussement niaise et rentre dedans.


Il y en a de la couleur, des textures et des rythmes différents sur cet Ep. Du rouge pour le côté sulfureux et pop, et un peu de noir, d’obscurité adolescente post punk (et du rouge et noir chez des toulousains, ça s’appelle le destin) pour un ensemble à l’équilibre prometteur. Las Aves, c’est un peu le genre de groupe dont on a tous un jour voulu faire partie. Une attitude retenue qui laisse la place à des mélodies aussi revanchardes qu’intelligentes. Une rigueur et un goût des choses bien faites qui leur donne une crédibilité, et une vraie place à prendre dans le ciel des groupes à suivre.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !