↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Judas Priest


Angel of Retribution


(01/03/2005 - Epic - British heavy - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Judas Rising / 2- Deal With the Devil / 3- Revolution / 4- Worth Fighting For / 5- Demonizer / 6- Wheels of Fire / 7- Angel / 8- Hellrider / 9- Eulogy / 10- Lochness
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (4 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Victim of Changes"
François, le 16/01/2024
( mots)

Angel of Retribution est typiquement le genre d’album que le chroniqueur déteste avoir à traiter tant il est difficile de se détacher de son contexte de parution. Sorti en 2005, ce quinzième album de Judas Priest marque le retour de Rob Halford après douze ans d’absence : l’homme était si important dans le dispositif du combo, si essentiel au "son" priestien, qu’il en venait à être considéré comme irremplaçable. Et justement, l’ère "Ripper" Owens avait déçu, davantage pour sa direction esthétique que pour la performance du chanteur intérimaire : ce dernier a très injustement porté sur ses épaules de nombreuses critiques pour des choix dont il n’était pas responsable. Quand bien même, pour une bonne partie du public, Halford ne pouvait pas être remplacé et nul homme vivant n’aurait pu faire l’affaire. La situation est assez comparable à celle qui prévalait à la sortie de Brave New World d’Iron Maiden trois ans plus tôt, l’album du retour de Bruce Dickinson dans le groupe après deux opus avec Blaze Bailey dont la réception avait été plus que mitigée.


En définitive, nous formulons ici ce que Judas Priest semblait avoir compris puisque tout se passe comme s’il voulait rassurer le public en insistant de façon très appuyée sur ses traits esthétiques caractéristiques. En ouverture, le remarquable "Judas Rising", au titre programmatique, est une affirmation bombastique de la parousie des Metal Gods : Judas Piest y apparait en majesté, avec une introduction pas loin de "The Helion", et affirme sa puissance jusqu’au solo démonstratif. On assiste à l’avènement de l’Über Priest. Certes, on a parfois l’impression que les membres du groupe nous donnent un coup de coude en sollicitant notre approbation ("Deal with the Devil", "Wheels of Fire").


Sur cet album Judas Priest se montre parfois vraiment Heavy, notamment sur le robuste et tranchant "Demonizer" et surtout sur le Power-Metallique "Hellrider", une très belle composition avec un pont vraiment épique inspiré d’Albéniz. Cependant, la ballade "Angel" témoigne d’un sens de la nuance et évoque, en moins profond, "Prisoner of Your Eyes". Les musiciens regardent également du côté du revival 1970’s sur "Revolution", un titre hard-rock old-school à la Aerosmith et sur "Worth Fighting For" qui a un léger côté sudiste dans les mélodies et l’ambiance (et le solo au bottleneck), un peu dans l’esprit de "Great White Buffalo" de Saxon. Quant au final doom et progressif, il commence sur une magnifique introduction introspective ("Eulogy"), annonçant la lourdeur épique de "Lochness", treize minutes qui préfigurent le concept-album à venir (Nostradamus, 2008).


Il était sûrement nécessaire que le retour de Judas Priest dans une forme plus canonique passe une affirmation esthétique : il en résulte un très bon album, pas forcément très surprenant, mais indéniablement réussi.


À écouter : "Judas Rising", "Hellrider", "Eulogy/Lochness"

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !