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Critique d'album

JMPZ


Sound Asylum


(18/02/2008 - Le Périscope - Dub - Genre : Autres)
Produit par

1- Schizophonic / 2- Man is a man / 3- Freedom / 4- Bizarre / 5- Heart murmur / 6- Ici nous sommes / 7- Gun is not an argument / 8- Extinction need / 9- My world
Note de 4/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Retour de JMPZ et de leur fameux didjeridoo. Etonnant… mais décevant."
Caroline, le 20/02/2008
( mots)

Quel plaisir de retrouver le didjeridoo de JMPZ ! Cet instrument malheureusement réservé à la world music, ou aux albums de Jamiroquai...

Et là, surprise. Sound Asylum sous-exploite le talent des musiciens de JMPZ pour le didjeridoo. Dommage. Impossible de commencer la chronique de cet album par autre chose que le plus mauvais morceau. Incroyablement mauvais. Exceptionnel. C'est la piste 4. « Bizarre ». Morceaux choisis : « Allez viens t'enrouler autour de ma jambe / Viens me semer le trouble / J'en tremble de bas en haut / Et on dirait que j'aime ça »... « Avec toi je vois double / On s'entend en stéréo »... « Alors que je ne m'attendais plus à rien / Me voilà en position / Pour le grand frisson »... Vous aimez ? Attention, refrain : « ça me fait bizarre / Comme si tu mettais mon envers à l'endroit / On dirait que je me sens un peu moins con avec toi / Ou en tout cas c'est ce que je crois / Alors tu vois du coup ça me fait bizarre ». Le tout, pour ajouter au ridicule, est chanté d'une voix grave et sombre, sur du métal. C'est là qu'on comprend pourquoi JMPZ chante rarement en français, mais plutôt à moitié en anglais et à moitié dans une langue inconnue (de moi en tout cas, c'est quoi cette langue ?).

Ouf, le cinquième morceau, « Heart Murmur », est tout entier consacré au didjeriddo. Des vibrations incroyables dont JMPZ a le secret. Intense, énergique, rythmé. Il n'y a qu'eux pour faire ça. Le titre suivant est en français. Mince. « Ici nous sommes » débute sur une voix qui chuchote de longues phrases ampoulées. (Vous vous souvenez du sketch des Inconnus, celui de la chanson dans les champs ? "Et Vice et Versa"... même acabit) On soupire déjà. Et le titre explose dans une drum & bass jouissive. Fantastique. Malheureusement, le refrain fait largement retomber le soufflé. Pourquoi le français, JMPZ, pourquoi ? « Ici nous sommes comme des hommes / Ici nous sommes ignorants et sensibles / Comme des hommes / Ici nous sommes comme des hommes / effrayés mais vivants / Comme des hommes ». Mais la drum & bass, mêlée à des guitares et à une batterie metal, suffit à elle seule à rattraper le titre. Suffit de pas écouter les paroles.

« Gun is not an argument », savant mélange de métal (les guitares), d'electro (le vocoder), et de JMPZ (le didjeridoo), est assez réussi. Sound Asylum se conclut sur « My World », qui rappelle certains morceaux des voisins de JMPZ, les lyonnais Ez3kiel. Vocoder qui chuchote des allégations politiques et sociales (en anglais, cette fois...), sons electro torturés. JMPZ y ajoute ses guitares metal, et l'ensemble est un peu fouillis. Si l'album compte 44 pistes, c'est pour laisser passer 33 pistes de 44 secondes chacune et aboutir à une chanson cachée. Un featuring avec une chanteuse de reggae français à la voix désagréable et aux paroles affligeantes (« Des arpèges qui font des bracelets aux poignets de la vieillesse »). Le didjeridoo vibre avec constance, et une harpe accompagne le tout. La musique est bonne, mais pourquoi cette chanteuse...

Sound Asylum vaut surtout pour le didjeridoo de « Heart Murmur » et la fabuleuse drum & bass explosive de " Ici nous sommes ". Le reste se laisse écouter par curiosité, pour découvrir ce que le metal peut devenir, mélangé à des sons qui lui sont totalement étrangers. Mais si vous voulez une bonne partie de rigolade, jetez-vous sur « Bizarre ». Rien que pour les paroles. J'en ris encore.

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