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Critique d'album

Jane Birkin


Fictions


(10/03/2006 - EMI Music - variété - Genre : Autres)
Produit par

1- Home / 2- Alice / 3- Living in Limbo / 4- Waterloo Station / 5- My Secret / 6- Ou est la ville? / 7- Steal me a dream / 8- Sans toi / 9- Harvest moon / 10- La reine sans royaume / 11- Mother stands for comfort / 12- Image Fantome
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Fictions, le dernier album de Jane Birkin..."
Alice, le 18/06/2006
( mots)

Difficile d'évoquer Jane Birkin sans penser automatiquement à son célèbre pygmalion Serge Gainsbourg. Et pourtant voilà quinze ans que Jane Birkin évolue seule dans le monde de la chanson. Après Arabesque en 2003, l'album de duos Rendez-vous, en 2005, avait connu un grand succès à sa sortie. Depuis quelques années, Jane Birkin a fait appel à de grands talents comme Françoise Hardy, Etienne Daho, Brian Molko, Souchon ou bien même des artistes de la nouvelle scène française comme Miossec ou Mickey 3D .
C'est donc tout naturellement que pour son dernier album Fictions, sorti en mars dernier, Jane Birkin a su s'entourer d'une belle équipe de songwritters : Gonzales, Rufus Wainright ou encore côté français, Dominique A, Arthur H. et Cali. Dans ce nouvel album, Jane Birkin a également entrepris de reprendre (brillamment) le mythique "Harvest Moon" de Neil Young, "Alice" de Tom Waits et "Mother stands for comfort" de Kate Bush.
Le tout forme un album agréablement surprenant. Fictions se veut un album très personnel : pour la plupart des morceaux, Jane Birkin n'est accompagnée que d'un piano ou d'une guitare. Les titres en anglais sont très "british" dans leur rythme : "Home", "Living in Limbo", "Waterloo Station" sont des morceaux frais et doux.
Quant aux titres en français, "Où est la ville" de Dominique A est un titre déroutant tant la musique et le texte sont bruts ; dans "Sans toi" on reconnaît immédiatement le phrasé de Cali ("Tu vois, tu vois, toutes ces journées sans toi/ne servent à rien, elles passent et puis voilà/reviens, reviens, ou je me fous en bas/ce n'est pas du chantage mais ça dépend de toi"); enfin, "La reine sans royaume" est le texte très poétique d'Arthur H ("J'ai tant aimé rire dans tes bras/je ne sais plus déjà pourquoi/je me rappelle que tout s'oublie").
Certains morceaux comme "Steal a dream" et "My secret" sont empreints d'une douce mélancolie : "But ohh my love, my heart won't break/but ohh my god, how it has ached/and ohh my love I can't/escape the loss of your embrace". Jane Birkin termine l'album par "Image fantôme", un très beau texte d'Hervé Guibert, lu d'une façon assez tragique et solennelle sur un morceau de piano de Maurice Ravel. On peut y entrevoir le joli clin d'oeil de la  muse à son poète.
A soixante ans, la chanteuse prouve encore une fois son talent à travers Fictions, un album intime fait de reprises et de morceaux écrits pour elle, très réussis. Les plus réticents pourraient bien être surpris : Jane Birkin est bien une artiste à part entière.

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