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Critique d'album

Emir Kusturica and the No Smoking Orchestra


Live Is A Miracle In Buenos Aires


(30/10/2005 - Warner - Punk guinguette des balkans - Genre : Autres)
Produit par

1- Intro / 2- Fatal Wounds / 3- Drang Nach Osten / 4- Boccherini Minuet / 5- Upside Down / 6- Ja Volim Te Jos / 7- Meine Stadt / 8- Vasja / 9- Wanted Man / 10- Introduction for Romeo / 11- Was Romeo Really A Jerk? / 12- Pitbull Terrier / 13- Devil In The Buisness Class / 14- Bubamara / 15- When Life Was A Miracle / 16- Introduction Of The Orchestra
Note de 3.5/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Bienvenue dans le monde bizarroïde d’Emir Kusturica et du No Smoking Orchestra"
Elo, le 14/11/2005
( mots)

Bienvenue dans le monde bizarroïde d’Emir Kusturica et du No Smoking Orchestra. A l’image de ses films, et inspirée entre autre par et pour ces derniers, la musique du réalisateur et de son orchestre est déjantée, venue d’une planète qu’on croirait facilement différente de la nôtre.

La réalité est pourtant toute autre. Une jeunesse passée ensemble à Sarajevo lie depuis leur enfance les musiciens du No Smoking Orchestra (et notamment le Dr Nelle Karajlic) et Emir Kusturica, qui rejoint le groupe en 1986 en tant que guitariste. Les évènements obligent le groupe à se dissoudre, mais il se reforme sous l’impulsion du Dr Nelle en 1994, avec de nouveaux membres. Peu à peu, le groupe se recentre autour de Kusturica. Après un premier album studio en 1997, le groupe compose la musique pour Chat Noir Chat Blanc, premier grand succès cinématographique du réalisateur. Puis, un autre album studio voit le jour, et enfin une nouvelle bande originale pour La Vie est un Miracle. Le No Smoking Orchestra devient alors Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra.

Sort aujourd’hui le Live Is A Miracle In Buenos Aires, enregistré lors de leur tournée internationale 2004/2005. Le charismatique Emir Kusturica, dont les cinéphiles avertis avaient pu mesurer l’excentricité lors du dernier festival de Cannes pour lequel il assumait la présidence du jury, nous livre ici un live d’une énergie bluffante assorti de compositions tout à fait déconcertantes. C’est bien simple, sans vouloir faire de mauvaise comparaison, je préfère en tenter une qui relèverait presque du blasphème. Lorsque j’écoute ce Live Is A Miracle In Buenos Aires, la référence qui me saute aux oreilles, autant pour l’énergie déjantée que par le côté quelque peu joyeux mais malsain, c’est l’album California de Mr Bungle. Ne pas avoir vu Mike Patton et sa bande en concert est un de mes grands regrets, mais à l’écoute de ce live, j’ai l’impression de retrouver quelque chose de semblable à ce qu’aurait pu donner un concert de Mr Bungle, le son métal en moins, bien entendu.
Coté style musical, la musique d’Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra se définit comme du punk gitano-balkanique, ce qui dans l’idée colle parfaitement à ce qu’ils proposent. Mais qu’est-ce que le punk gitano-balkanique en fait ? Il m’est personnellement impossible de décrire ce terme, même si à l’écoute du live, il s’impose comme une définition évidente du style du groupe. Il paraît que c’est une sorte de mélange de rythmes country, de marches turques, de cuivres gitans, de sons sud-américains, de musette, de réminiscences western, de tradition tzigane... Tout ceci dans une parfaite cohérence... A l’écrire je me rends compte du caractère totalement improbable de l’existence d’un tel phénomène musical, et pourtant...

Alors si la musique du No Smoking Orchestra et des films de Kusturica précédemment cités vous est encore inconnue, courrez donc acheter ce live. C’est une expérience unique, un univers définitivement à part, mais d’une telle puissance... Vous ne le regretterez pas.

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