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Critique d'album

Elsa Kopf


Acoustic Joys


(28/03/2011 - MVS Records - Folk jazzy - Genre : Chanson / Folk)
Produit par

1- Moonrise / 2- Mai en moi / 3- The Ship / 4- Nightwalk / 5- April / 6- Larmes de caramel / 7- Dreams Behind the Door / 8- Rising Days / 9- Endless Blue / 10- My Babe / 11- Me In May / 12- Candy Street / 13- Walk Alone
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un peu de douceur teinté de jazz. Pourquoi pas ?"
Geoffrey, le 21/04/2011
( mots)

Une fille qui chante plutôt bien sur des mélodies à la guitare sèche. Tel peut être le résumé rendu presque implacable d’une description hâtive de ce premier album d’Elsa Kopf. Bien-sûr, cette description simple pour ne pas dire simpliste risque d’en refroidir plus d’un. Trop calme. Peut-être trop mou. Et surtout manquant terriblement d’originalité. Pourtant, Acoustic Joys arrive au moins à interpeler, par sa clarté sensible et la personnalité de la chanteuse qui en dégage. Ainsi, si les albums qui s’adressent à celui qui l’écoute par des images sont rares, celui-ci en fait partie.

Pas d’images de violence, ou de sexe. Non, rien de tout ça. Ce disque au nom évocateur rappelle davantage la douceur acoustique d’une Yael Naim ou d’une Sophie Hunger, un romantisme printanier épuré sur lequel glisse la moiteur rosée d’un flou artistique de série B, à l’image de la pochette. Du coup, quand la jeune interprête s’exprime, c’est avec des mots mièvres tirés d’un journal intime d’une jeune amoureuse, innocente ou pas, faisant parfois appel à un champ lexical sensuel qui ne saurait trop facilement dire son nom ("Les larmes caramel"). Parfois kitsch, mais avec classe, Elsa Kopf n’hésite pas à faire sortir de sa bouche des "Tchou, tchou, tchou" et des "tcha, tcha, tcha" sur un rythme bossa. Une légèreté dans les paroles qui accompagne parfaitement celle de la musique pour un disque tout en volupté, entre jazz ("My babe"), jazz manouche ("Nightwalk"), folk ("Moonrise") et tous ces rythmes chauds qui appellent à un moment de calme suave. La langue anglaise majoritairement utilisée termine de laisser l’onirisme de l’ensemble des treize titres faire sont effet. Autant d’invitations à un road-trip estival nourri d’optimisme et de piano-bars.

Acoustic Joys parvient donc admirablement à passer du statut de disque anecdotique à celui de petit bijou, finalement pas si accessible que peuvent le laisser croire les premières écoutes, rendues trop passives par le choix artistique de ne pas additionner les effets. Mais en grattant un peu, on découvre tout ce que souhaite faire passer Elsa Kopf : des émotions subtiles puisées dans un inconscient collectif exploré et mis en musique par la chanteuse.

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