Critique d'album
Boolfight
Feral
(12/11/2012 - Montmorency Records - Indie/Rock/Electro - Genre : Pop Rock)
Produit par
1- Everything Is Now / 2- Deluxe / 3- All in / 4- Sweet Spot / 5- Random / 6- Goodbye Sun / 7- Glass / 8- Glory Is Forever / 9- From the Beginning / 10- Future Creature / 11- Sail Away / 12- Majesty / 13- Anthem / 14- We Had It
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1- Everything Is Now / 2- Deluxe / 3- All in / 4- Sweet Spot / 5- Random / 6- Goodbye Sun / 7- Glass / 8- Glory Is Forever / 9- From the Beginning / 10- Future Creature / 11- Sail Away / 12- Majesty / 13- Anthem / 14- We Had It
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"Ne cherchez plus : vous avez trouvé le cadeau à mettre sous le sapin à Noël !"
Geoffrey, le 24/11/2012 ( mots)
Lorsque leur précédent EP Multiple Devils était sorti, nous avions la sensation d’écouter le disque d’un groupe prometteur. Souvenez-vous : une musique pop, rock sur fond d’électro et de new-wave, et surtout une grande capacité à composer des titres ambitieux. De quoi trépigner d’impatience en attendant un album à paraître. Du coup, la promesse de réentendre ce qui avait séduit par avant est tenue avec ce second album des parisiens de Boolfight qui reviennent avec Feral, un disque admirablement équilibré entre pop-électro et rock-indie.
Bien qu’ayant fait leurs armes sur le rock et ses instruments caractéristiques du genre, Boolfight a découvert assez rapidement son penchant pour les synthés et les ordinateurs. L’objectif de leur utilisation était de coller davantage à un son pop balayant 30 années de musiques et d’inspirations électroniques. Feral en est la preuve par 14. 14 titres, 14 univers rappelant pêle-mêle The XX ("Sweet spot"), R\.E\.M\. ("Goodbye sun"), Depeche Mode ("Glory is forever") ou encore Kasabian ("Everything is now"). Beaucoup de ressemblances, bien que Feral émancipe paradoxalement Boolfight de toute référence en leur octroyant enfin une griffe, une personnalité à eux. Le fameux mythe du disque de la maturité.
C’est ainsi dans un mélange progressif et détonnant d’une trance cold-wave et d’un rock ultra-efficace que certains morceaux se détachent particulièrement, lançant plein gaz la machine à tubes. "Everything is now" pourrait d’ailleurs porter à lui seul l’intérêt de l’album si l’ensemble des morceaux n’était pas du même tonneau : "All in", "From the beginning", "Sail away", "We had it" méritent aussi de faire partie des titres à écouter et à adorer écouter.
Au final, on se prend presque à être étonné d’être en possession d’un disque aussi abouti, alors que la notoriété du groupe parisien reste encore à démontrer. Tout du moins en France, puisque les seuls résultats qui ressortent d’une recherche sur Google sont des pages anglaises. L’Angleterre où ils ont été bien mieux accueillis ces dernières années. Mais puisque Feral mérite vraiment qu’on s’y intéresse, gageons qu’il marquera le début d’une reconnaissance méritée chez nous.
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