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Critique d'album

Blanc


Le long des lignes


(30/01/2006 - Capitol - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Les Aléas / 2- Tout se dévoile / 3- Le Long des lignes / 4- Si c'est ici / 5- Se perdre / 6- Tu es / 7- Je respire / 8- Les cimes / 9- Celui que tu cherches / 10- Blâme-moi / 11- Laisser faire / 12- La Panne / 13- C'est là
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Quid de ces newcomers inconnus au nom étrange : coup d'essai ou coup de maître ?"
Nikko, le 01/02/2006
( mots)

Blanc, comme leur CV. Quatre garçons, une maquette, zéro possibilité. Cette équation incontournable du marché actuel, qui veut que les labels ne produisent que les artistes confirmés quand ils ne fabriquent pas eux-mêmes leurs stars, est aujourd’hui mise à mal.
Le long des lignes qui narrent leur courte histoire, on ne trouve qu’incrédulité, que stupéfaction déformant leurs traits. Enregistrer une galette en quatre jours de studio, conditions live. La mixer à la maison, l’envoyer à Capitol records, sans complexe : on avance pas si on doute. Voilà la recette qui amène l’inconnu quatuor, quinze jours après avoir signé son album, à signer son contrat. Un conte de fées anachronique, pourtant authentique qui dit bien la maîtrise de son art dont Blanc fait preuve. Un album déjà abouti pour démarcher un label, ça active le paraphe.

Une longueur d’avance, donc. Blanc anticipe tout, et Le long des lignes a la couleur d’une carrière déjà lancée, entre assurance désarmante et fronde vocale sans maladresse ni crainte. Presque arrogant, en somme. Mais on ne se plaindra pas de ce talent glacé, un peu déraciné, qui peut-être se transcendera sur scène pour gagner en fureur. Car il ne faudrait pas trop vite ranger cette pop lascive aux forts accents anglophiles au rayon des produits méningés. Blanc n’est pas un groupe récupéré et propulsé dans un plan marketing réfléchi. La diversité de cet album plaide en sa faveur. Hors format, Le long des lignes ose quitter les sentiers battus de la ballade naïve bien troussée ("Les Aléas") pour tester les ronciers d’un rock tendu ("Les cimes", meilleur titre de l’album) voire expérimental ("Le long des lignes"). Le timbre blanc (si, je vous jure) de Stéphan Crestani sait imposer, par petites touches, sa poésie souvent bien sentie au percutant trio guitare-basse-batterie. S’ajoutent des claviers soyeux, nappant ces subtiles errances sonores, très aériennes, qui habillent élégamment les mélodies vocales. Demeure pourtant une désagréable impression de mime francophone d’un son d’outre-manche. Demeure, aussi, ce sentiment coupable et irritant qu’éprouvent les professeurs devant un élève trop appliqué, irréprochable certes, mais tellement peu bordélique...

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