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Actualité

Plein de bougies bougies : Purpendicular, Deep Purple


Etienne, le 17/02/2016

Album : Purpendicular - Artiste : Deep Purple - Date de sortie : 17 février 1996 - Producteurs : Derek Schneider, Keith Andrews, Deep Purple - Label : BMG - Chronologie : 15ème album studio (premier avec Steve Morse).

Il était temps de remettre les choses d'équerre pour Deep Purple tant le fiasco de sa reformation en tant que Mark II (son plus célèbre line-up : Gillian, Blackmore, Paice, Lord et Glover) a été préjudiciable à l'image du groupe.

Déjà par son caractère mercantile exacerbé : Perfect Strangers est un album studio complètement anecdotique à l'exception de son morceau-titre et les relations entre Gillian et Blackmore sont si tendues que le chanteur se carapate dès la sortie de The House of Blue Light moins de trois ans après la dite reformation.

Joe Lynn Turner (ex-Rainbow) tentera en vain de faire vivre le groupe dans un Slaves and Masters catastrophique et suite auquel le Purple se verra dans la quasi-obligation de réintégrer Gillian en dépit des tensions toujours palpables entre Blackmore et lui.

Suivra Battle Rages On, album honorable aux influences néo-classiques très marquées, puis une tournée apocalyptique où Gillian massacrera "Child in Time" sans retenue et où le capricieux Blackmore décidera de se pointer sur scène juste pour un solo et de laisser le groupe délivrer "Highway Star" dans une version sans guitare surréaliste (Live at the NEC, Birmingham, 1993).

Deep Purple explose en semi-vol et tout le monde pense que le groupe est alors fini, au fond d'un gouffre abyssal que même la présence amicale de Joe Satriani sur les dernières dates de la tournée n'arrivera pas à faire oublier. Deep Purple annonce pourtant l'arrivée d'un nouvel album avec un certain Steve Morse, guitariste complètement inconnu du grand public malgré des albums de rock progressif à l'influence jazz plutôt remarqués par la critique avec son groupe les Dixie Dregs.

Fort d'un son aux antipodes de la Strat' acérée de Blackmore, Morse jouit d'un grain aux multiples textures aérées et propose un style plus conventionnel et des phrasés moins déstructurés, plus carrés. Purpendicular profite d'un aspect et d'une appellation géométriques pour remettre le groupe britannique sur le droit chemin avec des compositions faisant la part belle à des passages instrumentaux épiques ("Ted the Mechanic") autant qu'à des passages plus sobres, plus chaleureux et poignants ("Sometimes I Feel Like Screaming").

Pas le plus marquant de la période Morse (Now What ?! est une merveille), Purpendicular est un bon départ et les prémices de la collaboration fructueuse entre le Purple et son excellent guitariste sont plus que prometteurs. Reste que c'est en live que Morse s'affranchit du lourd héritage de la légende Blackmore en s'affichant toujours le sourire aux lèvres et donnant de sa personne comme jamais son illustre prédécesseur ne l'a fait.

Un grand monsieur de la guitare. Le live à l'Olympia '96 qui suivra reste le meilleur live moderne de Deep Purple.

Purpendicular a 20 ans aujourd'hui et il convient de l'écouter, très fort.

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