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Actualité

Plein de bougies bougies : Mama Said, Lenny Kravitz


Etienne, le 03/04/2016

Album : Mama Said - Artiste : Lenny Kravitz - Date de sortie : 2 avril 1991 - Label : Virgin - Producteur : Lenny Kravitz - Chronologie : 2ème album studio

Lenny Kravitz est un musicien de génie. Bien sûr, il se complait dans son rôle de rockstar osant les excentricités vestimentaires et financières en tout genre, mais c'est une fois en studio que le bonhomme n'a vraiment aucune limite.

Son premier album, Let Love Rule, il l'a produit et enregistré tout seul. Parce qu'"[il] n'avai[t] pas l'argent pour [s]e payer des musiciens de toute façon". Très remarqué, Kravitz bénéficie d'entrée d'une reconnaissance importante (et clairement méritée) profitable puisqu'il fait les premières parties de Tom Petty, Bob Dylan ou encore David Bowie.

Fort d'un succès croissant, surtout auprès de la gente féminine, Lenny produit le titre "Justify My Love" pour Madonna ainsi que l'album éponyme d'une certaine Vanessa Paradis. De quoi enrichir d'entrée son CV. Vient alors le temps de confirmer cette réussite avec un deuxième album. Pour ce, Kravitz s'entoure et prend le contre-pied de son premier disque uniquement composé par ses soins.

Si le jeune Sean Lennon participe à l'écriture d'"All I Ever Wanted", c'est bien la présence de Slash, guitariste des Guns N' Roses, qui est remarquable. Participant à l'écriture de l'énorme "Always on the Run", le guitariste au chapeau prolongera le plaisir en gratouillant quelques accords sur le morceau d'ouverture du disque, le planant "Fields of Joy". De cet enregistrement naitra d'ailleurs une belle amitié entre les deux hommes.

Mais Mama Said ne s'arrête pas à des gros titres rock, bien au contraire. Kravitz y explore tous les penchants du patrimoine musical qu'il affectionne : funk orchestrale avec "It Ain't Over Til It's Over", soul piano-voix lors du poignant "Stand by My Woman", jazzy-world music au cours de l'étonnant "What Goes Around Comes Around" ou encore pur rock n' roll binaire très hendrixien avec "Stop Draggin' Around", Kravitz y dévoile une palette impressionnante de compositions.

Privilégiant une voix de tête encore un peu fragile, Lenny flirte avec la sensibilité de son public et exhibe même parfois une spiritualité magnétique sur fond d'orgue pastoral et d'harmonies vocales spatiales ("More Than Anything in This World"). Si cette variété de titres et d'influences peut ravir certains, elle pose la question de la singularité artistique de Kravitz.

Il devra au cours de sa carrière essuyer les assauts répétés de certains critiques ne voyant en lui qu'un imposteur de bas-étage s'inspirant odieusement des grands noms de la scène afro-américaine. Polémique ô combien ridicule et qui n'enlève à Mama Said aucune de ses multiples qualités, la première étant d'être considéré encore aujourd'hui comme un des meilleurs disques de Kravitz.

En savoir plus sur Lenny Kravitz

Commentaires
Etienne, le 03/04/2016 à 12:34
D'ailleurs Kravitz était au Troubadour vendredi soir :-p
Alan, le 03/04/2016 à 12:21
Oh, Slash gratte plus que quelques accords sur "Fields of Joy" puisque là aussi c'est lui qui joue le solo. Je crois d'ailleurs que leurs relations amicales précèdent le disque puisque de souvenir je crois qu'ils allaient à l'école/au collège/au lycée (rayer la mention inutile) ensemble. A la vie à la mort poto.