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Trans Musicales 2008


Pierig, le 18/11/2008

Jeudi 4 décembre

Par peur d'une influence trop faible, le jeudi soir fermera les portes du grand Hall 9. Quoi qu'il en soit, une première soirée timide mais qui regorge de futures bonnes surprises. Les 45 légères minutes de John et Jehn seront assurément l'un des grands moments du festival. Une flanquée de rock à la teinte post avec Cage the Elephant et l'excellent Jay Reatard sauront sans nul doute nous faire oublier les quelques erreurs de casting (Minitel Rose, Popopopos, Autokratz). Que la fête commence.

Présentation


HALL 4
20h40 - 21h30: The Popopopos
22h - 23h: Cage the Elephant
23h45 - 00h30: The Death Set
00h30 - 1h30: 1000 names (photo)
1h30 - 2h15: Minitel Rose

HALL 3
21h10 - 22h: Jay Reatard
22h45 - 23h45: Iglu and Hartly
00h30 - 1h30: Math Class
1h30 - 2h30: Blamma!Blamma!
2h30 - 3h20: AutoKratz

+ DE CONCERTS
17h - 17h45: John & Jehn à la salle de la Cité
19h - 19h45: Mathematikal à la salle de l'UBU

Récit d'une journée maussade


La vérité est parfois difficile à avaler. Mais les Trans Musicales 2008 n’emballent pas vraiment. Un jeudi maussade, sous une pluie bretonne intensive.

J’ai vu plus gai comme accueil. Quoi qu’il en soit, l’un des concerts les plus attendus des 3 jours se passe dans la salle intimiste de la Cité, en plein cœur de Rennes. 17h, j’y arrive juste à temps. John & Jehn (Photo) bousille rapidement les tympans mais explosent de justesse. Un mélange habile, clavier/corde. Jehn est innocente. Nous arrache quelques hochements de tête par des sonorités crades en harmonie idyllique avec la guitare criarde de John. Malheureusement la salle ne répond pas. Aucune ambiance. Pourtant pas si élitiste que ça, les mélodies pop efficaces rythment un concert bien mené. Et il a fallut que la belle délaisse son clavier pour sa basse. Patatraque, la magie alchimique s’évade. Et nous abandonne avec un groupe rock bateau, sans saveur. Dommage.

Direction le Parc Expo. Hangars génocides, ultra glauques, ultra vides en ce début de soirée. Le son sonne creux. Il n’y a personne. Effort surhumain, un coup d’œil sur les Popopopopes. Auréolé d’un nom imprononçable, leur musique l’est tout autant. Une bouillie sonore heureusement limité par des cris de lycéennes en émoi. Un rock qui pue le vide. Ambiance boom campagnarde, ça commence mal. Première incompréhension. Pourquoi ?

Les deux faux métaleux de Jay Reatard s’emmêlent eux aussi les bouclettes. Rien à en redire, seulement inécoutable. Pourtant attrayant sur album, les deux gars de Memphis en veulent trop. En donnent trop. Et finalement le public ne reçoit pas grande chose, hormis des saturations excessives.

Ma soirée se termine très tôt. Mon égo touché, je n’irai pas voir Minitel Rose. S’en est trop. Un dernier saut du côté des Cage the Elephant. Je vois au loin un blondinet qui se tortille. Autre ambiance, plus californienne. Mais pas si mal finalement. Ça bouge, ça rock. Le public ne se trompe pas et s’entasse en masse contre les barrières. Une pointe d’espoir dans un marasme de raté.
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