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Solidays 2009


Louisa, le 16/07/2009

Dimanche 28 Juin


14h. C'est en tout début d'après-midi que commence le dernier jour du festival. Au Cesar Circus, ce sont les John & Jehn qui ouvrent les hostilités. On se rend compte de l'heure pas bien avancée lors de l'arrivée sur les lieux : un tout petit nombre d'amateurs s'est rassemblé sous le chapiteau. Tant pis pour les autres qui ne savent pas ce qu'ils ratent, c'est-à-dire, la plus grande saucée underground de tous les temps. En effet, impossible de rester indifférent devant ces deux aliens tout droit sortis des seventies, au look extravagant, expédiant un rock pour le moins intriguant, à mi-chemin entre le Velvet et les Kills, avec plus d'énergie et de panache que tous les membres des susdits groupes réunis. Difficile à croire, venant de ce petit duo à priori sans prétention (aucun musicien additionnel!), de notre époque, qui est de plus français. Le set est à deux doigts d'enflammer littéralement le chapiteau, ces deux-là envoient comme dix. Pas de doute : l'avenir de John & Jehn est prometteur.

Un petit tour vers le Domino où se produit Syd Matters, une sympathique bande de popeux dont je n'avais ma foi jamais ouï parler auparavant. Mélancolique et lent, Syd Matters et son pop-folk n'est pas vraiment à recommander aux dépressifs. Mais on passe tout de même un très bon moment.

Puis c'est Izia et sa bande de musiciens qui apparaît à l'autre bout de l'Hippodrome. Cette petite dernière d'une fameuse famille d'artistes (et pour cause, car il s'agit là de la fille de Jacques Higelin) est un phénomène à part entière. Et c'est peu de le dire. Explosive, troublante, délirante, autant de qualificatifs qui ne suffiraient pas à décrire ce petit bout de femme d'à peine 19 ans. En plus d'une niaque exceptionnelle, cette véritable boule d'énergie est dotée d'une voix rock bluesy impressionnante de maturité et très caractéristique qui en laisse bouche bée plus d'un dans le public. Izia, c'est un nom à retenir.


18h. Le programme m'indique l'arrivée proche des Naïve New Beaters au Cesar Circus. Pas question d'en rater une miette! Direction le chapiteau près d'une heure avant le début du set afin d'avoir la meilleure vue possible du groupe. Mais avant, les Soeurs de la Perpetuelle Indulgence livrent à un public impatient une petite prestation militante et politiquement incorrecte contre le SIDA. Histoire quand même de nous rappeller pourquoi nous, festivaliers, nous sommes là. C'est sympa mais, c'est bientôt fini?
Heureusement les NNBS ne se font pas attendre. Le décor est planté : rideaux argentés, console et logo à l'effigie du groupe. Puis, c'est leur son pop-rap unique en son genre qui vient titiller nos oreilles. L'ambiance est au rendez-vous, à en croire l'assemblée qui reprend en choeur presque tous les lyrics. "Live Good", probablement l'hymne de ce début d'été, secoue vivement la foule à coups de "Each town that I go, go it's time to go"... On n'est pas déçu!

21h. Nouveau coup d'oeil à la programmation. Après avoir constaté la présence de Cocoon et Metronomy jouant simultanément sur les autres scènes du festival, c'est avec une once de regret que je me dirige vers le concert des Wampas. Eh oui, c'est aussi ça les festivals : savoir faire des choix... Mais aussi savoir à l'avance qu'on ne va pas les regretter.


A 21h10, le groupe n'a toujours pas pointé le bout de son nez. "Didier Wampas est le roi!" scandent les fans impatientés. Mais très vite, les musiciens débarquent. Une voix-off démoniaque hurle dans les enceintes "Les Wampas sont la preuve que Dieu existe!". Sans plus attendre résonnent les premiers accords de "Comme un punk en hiver". A partir de là, rien ne peut arrêter Didier Wampas. Il slamme, grimpe aux amplis, balance ses micros et ses instrus, se déshabille et, clou du spectacle, fait monter toutes les personnes de sexe féminin sur la scène pour la dernière chanson, "Petite Fille". Un show complètement loufoque qui prend le dessus sur des morceaux tronqués et pas forcément assurés côté justesse... Mais qu'importe. A 47 ans, Didier a toujours la pêche, et ne manque pas de nous le montrer.
Mais entre temps, le public s'éloigne pour assister à la prestation de Manu Chao qui clôture le festival. Un concert d'1h30 comme final à une onzième édition de Solidays riche en surprises et en émotions, en valeurs sûres et en perles rares. On ne notera aucun relâchement du côté des organisateurs et des bénévoles après un dixième anniversaire très fréquenté, et, comme chaque année, une multitude de concerts riches et éclectiques et tout cela à un prix très raisonnable. On attend avec impatience l'année prochaine!
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