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Solidays 2009


Louisa, le 16/07/2009

Vendredi 26 Juin


15h30. Arrivée d'une foule de festivaliers sur l'Hippodrome de Longchamp. Le gigantesque site de Solidays s'offre à nos yeux : 5 scènes (dont 2 en plein air et 3 sous chapiteau), un forum associatif, des attractions, un nombre incalculable de stands. Une fois le programme en main, pas de temps à perdre. Direction le Dôme, la plus grande scène sous chapiteau du festival : c'est donc les parisiens de Neïmo qui sont les premiers à entrer sur le ring. Et ce n'est pas toujours tâche aisée, d'entamer un festival comme Solidays... Mais les 4 acolytes bien propres sur eux débarquent sur scène avec beaucoup de décontraction et lâchent sans plus attendre leur pimpant indie rock, vif, dansant, accompagné d'un jeu de scène impeccable, électrique et plein d'énergie qui ne tarde pas à faire sautiller les plus accros. Un cocktail sexy et rafraîchissant, parfait pour commencer le festival en beauté.

Après une petite visite du domaine, les Sinsemilia apparaissent sous le feu des projecteurs de la grande scène. On l'aura compris : l'éclectisme est plus que jamais au rendez-vous cette année sur les scènes de Solidays, avec des groupes tous très marquants par leur diversité. Les festivaliers se pressent devant Riké, Mike et leur bande. Et dès les premières notes, c'est un set festif et convivial qui pointe le bout de son nez. Le contact avec le public est excellent : pas étonnant vu le bon petit nombre de concerts que les Sinsé ont déjà derrière eux. Mais ce n'est pas l'énergie qui manque, après presque 20 ans de tournées. Entre chansons reggae engagées (on notera le petit coup de gueule d'usage contre le gouvernement actuel) et rock festif, les fans de la première heure comme les moins habitués sont ravis.


20h. Tout s'enchaîne. On aperçoit au loin une scène Bagatelle aux couleurs de Shoegazing Kids, le nouvel opus des Stuck In The Sound, qui s'apprêtent à monter sur scène. Et un groupe parisien de plus! La scène de la capitale a décidément tout pour plaire. Et en un rien de temps, on se prend en pleine figure un bon paquet de chansons survitaminées et terriblement efficaces. Un set live excellent comparé à un nouvel album médiocre, diront certains. Quoi qu'il en soit, le chanteur cagoulé ne manque pas de faire jaser l'assemblée. La réceptivité du public se confirme lorsque résonnent les premières notes de "ToyBoy", ce fameux single qui a propulsé les Stuck sur le devant de la scène il y a quelques années grâce aux CQFD. Qu'on se le dise : la scène rock française se porte plutôt bien.


Puis c'est le très attendu duo franco-finlandais TheDø qui foule les planches de Solidays. On se pousse au premier rang pour assister à leur prestation. Dès l'arrivée de Dan et Olivia, tout le monde retient son souffle pour apprécier la beauté de ce set unique. Olivia, en véritable magicienne, hypnotise le public grâce à son timbre de voix à la fois doux et électrique dans "At Last" ou "The Bridge is Broken", autant de chansons qu'on a adulées sur CD et qui émerveillent tout autant en live. Lorsque le groupe sort de scène, on a du mal à le croire. Le couple a réussi à faire de la grande scène un lieu vraiment magique.

22h. Direction l'autre bout du site pour rejoindre la scène Cesar Circus où se produisent les américains de Hockey. Peu de monde sur les lieux, probablement des jeunes moyennement connus par ici. Et la surprise est bonne : un subtil métissage à base de funk et de new wave enchante les oreilles de la poignée d'adolescents venus les soutenir. Et ça se trémousse au premier rang, et ça brandit des messages d'amour pour le chanteur, ça sent le futur groupe à succès! Mais qu'importe, ces quatre petits assurent, c'est l'essentiel.

C'est les Nuits Electro qui assureront le reste de la soirée avec Yuksek, South Central et les brillants Digitalism. On quitte les lieux avec un sourire de satisfaction mais tout de même le regret de ne pas pouvoir assister à la prestation de NTM au complet depuis la récente condamnation de Joey Starr.
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