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Les Top 10 des vacances : #68 Fates Warning


François, le 20/12/2022

Dans la suite de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de Noël poursuivent l’élaboration des Top 10 pour des artistes injustement oubliés. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, les pionniers du Metal progressif, Fates Warning.

 

10- "Monument", Inside Out – 1994. Quelle ligne de basse ! Quelle rigueur instrumentale ! Si Inside Out n’est pas à proprement parler un grand album, il mérite d’être écouté au moins une fois pour avoir le plaisir d’en découvrir les secrets, comme sur "Monument", les lignes de chant très accessibles et l’ingéniosité technicienne des musiciens. Qui plus est, l’ombre de Rush du début des 1980’s plane sur le titre, notamment sur la partie instrumentale, et le solo de guitare acoustique, en mode manouche, est incroyable.

 

9- "Still Remains", Disconnected - 2000. Qui dit Metal progressif dit longue suite technique et alambiquée. Avec "Still Remains", on touche presque à la caricature avec ses seize minutes, mais le titre est réellement bien construit et, à l’image de cet album, très exigeant et d’une froideur chirurgicale.

 

8- "The Apparition", The Spectre Within’ – 1985. Album par lequel j’ai découvert Fates Warning, The Spectre Within’ est encore très marqué par l’influence d’Iron Maiden (leur premier opus était à la limite de la pure imitation) mais les musiciens tentent de gagner en complexité et donc, en progressivité. Avec de sérieux airs de "To Tame a Land" et un chant à la Bruce Dickinson, "The Apparition" est un bel exemple de cette période du groupe.

 

7- "Part of the Machine", Perfect Symmetry – 1989. 1969/1989, Perfect Symmetry est peut-être au Metal progressif ce qu’In the Court of the Crimson King fut au rock progressif : le premier chef-d’œuvre du genre qui permet de l’apprécier comme un acte de naissance, avant même Images and Words de Dream Theater (1991). Les velléités du groupe étaient perceptibles sur les premiers opus, mais c’est sur celui-ci qu’on voit réellement apparaître une esthétique nouvelle, débarrassée des restes du Heavy typé NWOBHM. "Part of the Machine" est froid, industriel, moderne, très alambiqué dans ses structures rythmiques : on n’avait rien entendu de tel auparavant.

 

6- "From the Rooftop", Theories of Flight – 2016. Il est rare qu’un groupe atteigne des sommets après plusieurs décennies de carrière, c’est pourtant ce qui est arrivé à Fates Warning dans les années 2010, et Theories of Flight est peut-être leur meilleur album en date. Le morceau d’ouverture contient toute la subtilité du groupe, entre une première partie très douce et facile d’accès, puis une seconde partie entre thrash (sur les passages chantés) et progressif. 

 

5- "The Eleventh Hour", Parallels - 1991. Le moment de grâce de Parallels, un titre très mélancolique qui ne manquera pas de vous surprendre lors de sa transition entre ses premières minutes arpégées et la suite plus métallique : c’est le riff de la carrière du combo.

 

4- "Fata Morgana", Awaken the Guardians – 1986. S’il fallait chercher un "tube", ou ce qui s’en rapproche le plus, dans leur première période, "Fata Morgana" pourrait prétendre au titre. Epique, mélancolique, varié, touchant, les mélodies intenses fusent de l’introduction au solo.

 

3- "The Light and Shades of Thing", Theories of Flight – 2016. Theories of Flight est un monument jusque dans ses titres à rallonge, au nombre de deux en son sein, dont le magistral "The Light and Shades of Thing". Très attaché à l’installation d’une atmosphère éthérée, il appelle à être attentif aux registres multiples utilisés par les guitares, des notes évanescentes aux interventions à la Knopfler, en passant par le Metal agressif et moderne et les arpèges acoustiques, sans oublier les envolés solistes progressives.

 

2- "Guardians", Awaken the Guardians – 1986. L’enfant d’Iron Maiden et de Genesis pourrait avoir donné naissance à un titre du genre, l’alliance des arpèges ombragés et de l’attaque metallique étant parfaitement réalisée, et c’est sans surprise qu’il est massivement reconnu comme le meilleur titre du groupe pour les années 1980. 

 

1- "And Yet It moves", Darkness in a Different Light – 2013. Puisque Fates Warning est unanimement considéré comme étant un excellent combo de Metal progressif, il convient de placer à la première place un titre complétement inscrit dans ce courant esthétique. Il fallut attendre 2013 pour que le groupe offre au monde sa meilleure pièce à tiroir (14 minutes au compteur), remarquable par son introduction en forme d’étude pour guitare classique, ses nombreux passages techniques, ses variations intégralement bien composées et magistralement interprétées. Le tout sans la débauche de virtuosité propre au genre, parfois aussi impressionnante que superflue. 

 

 

Pour écouter la playlist sur toutes les plateformes, copiez-collez ce lien dans votre navigateur : https://www.tunemymusic.com/?share=irbcvoz6a42j

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