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Les Eurockéennes de Belfort 2009


Elise, le 24/07/2009

Dimanche 5 juillet

Stuck in the Sound


Il y a deux ans, les Stuck in the Sound sortaient leur premier album, et débutait en un chaud après-midi sur la Plage des Eurocks. La petite performance des frenchies n'était pas passée inaperçue, tout comme son chanteur à capuche. Un second album plus tard, voilà les quatre garçons propulsés sous le chapiteau, toujours en milieu d'après-midi, avec un peu plus de monde au balcon. Stuck in the Sound n'avait rien perdu de sa pêche, défendant les titres de Shoegazing Kids avec autant d'énergie que celle déchaînée par le public sur Toy Boy. Ou comment bien commencer l'après-midi.

Rodrigo y Gabriela


Pour bien apprécier ce dimanche ensoleillé, et le programme chargé de la soirée, la solution idéale était de se laisser tranquillement aller sur l'herbe verte (euh, ouais, enfin.. après deux jours de piétinement...) pour apprécier la performance incroyable de Rodrigo y Gabriela, deux mexicains surdoués dont on plaint les doigts et les poignets mis à rude épreuve dans un show de guitares acoustiques impressionnant. De reprises en titres originaux, la pause était particulièrement agréable.

Staff Benda Bilili


Pour ceux qui voulaient boycotter la révélation rock anglosaxonne tendance « je suis le nouveau Oasis », le salut se trouvait à la Loggia, où se produisait les petits chouchous des programmateurs, un groupe tout droit venu du Congo. Composé en grandes parties de musiciens en fauteuils roulants, le combo a pu se vanter d'avoir fait danser son public comme personne. Des groupes de danseurs improvisés se sont même formés dans la foule, aidé il est vrai par les membres de l'association qui a permis la venue d'un « Staff » dont les petits moyens étaient largement compensés par le talent.

Gojira


Dans la catégorie « je crie fort et je fais des ronds avec mes cheveux », les français de Gojira ont assuré un fin d'après-midi très... tonique. Fans en extase au premier rang, gothiques à foison dans les chemins poussiéreux, la présence des frenchies et de Slipknot en haut de l'affiche ne passait pas inaperçue. Sur scène, Gojira a assuré sa part du marché, balançant ses gros riffs de basse et ses hurlements agrémentés de grimaces pour faire peur avec une conviction qui rendait presque tout ça crédible. D'autant que le grand monsieur ne quittait pas sa grosse voix rauque pour parler au public. Y'en a quand même que ça a fait rire. Désolé.

Phoenix


Alors en fait, nan, on a pas vu Phoenix. Parce que Phoenix, ça fait deux fois de suite qu'ils viennent, et deux fois de suite que leur balance sont faites avec les pieds. Alors oui, au bout de deux chansons, on est allé boire une bière et attendre Charlie Winston, parce que se faire exploser les oreilles avec des basses dont on ignore l'origine tant la musique mièvre de Phoenix ne reposent pas dessus, ça fait trop.

Charlie Winston


Il y a trois ou quatre mois, Charlie Winston aurait peut être eu les honneurs de la Loggia, voire de la Plage. Et puis est venu un certain « Like a Hobo », et c'est donc en prime-time, sous le chapiteau, que le bel anglais a fait une entrée remarquée sur les premières notes d'« In your hands ». Et autant dire que Charlie est du genre agaçant pour le genre masculin. Car en plus d'écrire des chansons qui plaisent aux filles, il danse comme Michael, joue de tous les instruments qui lui tombent sous la main, et chante avec un sourire à se faire pâmer tout le premier rang. Autant dire que l'ambiance sous la chapiteau fut très chaude, mais également festive. Pas de mouvement de foule inutile mais un vrai moment de bonheur collectif. Trop fort Charlie.

Slipknot


Devant Slipknot ce soir-là, un grand nombre de fans, forcément. Mais aussi une masse de curieux, excités de voir en vrai ces mecs bizarres avec des masques qui font peur. Et comme côté show, les américains savent y faire, personne n'a été déçu. A grand renfort de lumières, de fumée, et d'effets en tout genre, les neuf numéros ont assuré du grand spectacle où tout le monde a eu sa dose de « fucking ». Les fans étaient en transe, les autres se marraient tout en appréciant l'humour de monstres pas si méchants, et pas si mauvais musiciens.

Laurent Garnier


Il faut être honnête, après Yuksek et Birdy Nam Nam le jour précédent, Laurent Garnier a eu du mal à combattre son statut de vieux de la vieille un peu dépassé par les évènements. Alors pour se démarquer, Laurent a sorti la caution purement musicale, s'accompagnant de musiciens et de chanteurs, peut être histoire de dire que lui faire vraiment de la musique. Reste que côté son, les petits jeunes assuraient quand même largement plus.

The Pains of Being Pure at Heart


Encore un petit groupe mal programmé. A l'image de Friendly Fires le samedi, The Pains... aurait mérité un placement en début de soirée ou milieu d'après-midi pour permettre au public d'apprécié son rock dansant, à la fois vintage et actuel. Dommage, après Slipknot et pendant Laurent garnier, le festivalier avait les oreilles fatigués, et beaucoup de mal à discerner l'originalité de ce qui se jouait devant ses yeux. Mais promis, il achetera le CD.
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