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Les Eurockéennes de Belfort 2009


Elise, le 24/07/2009

Vendredi 3 juillet

Les Wampas


En ouverture du festival sur la grande scène, des papys du rock français dont la venue promettait un grand moment de n'importe quoi. Et les Wampas n'ont pas déçu. Moulé dans un pantalon en latex rose et un tee-shirt Jennifer qu'il avait du piquer à une ado en passant, Didier Wampas fit une entrée triomphale On n'utilisera pas forcément le terme de "chant" pour décrire la performance du rockeur, mais plutôt celui de beuglage sans fin, sur des titres dont on connait la profondeur d'esprit. La formule a depuis longtemps prouvé son efficacité, et le public des Eurockéennes n'a pas fait exception, reprenant en choeur que "les wampas sont la preuve que Dieu existe". Ces mêmes Wampas finiront sur leur reprise d'"Où sont les femmes ?" Femmes que Didier fera monter à ses côtés, remplissant d'une centaine de nanas caressantes, voire exhibitionnistes, une grande scène qui n'en demandait pas tant.

Ghinzu


Connu pour leur show explosif, les belges de Ghinzu était attendu par les fans, et par des curieux qui s'attendaient peut être à voir surgir un groupe de japonais. C'est finalement tout vêtus de noir et lunettes de soleil panoramique sur les yeux que John Startham et ses camarades ont fait une entrée très classieuse. Pas d'explosion mais un début audacieux sur Mother Allegra, titre de leur dernier album. Ce n'était que pour mieux préparer l'arrivée de Cold Love, single belge et véritable bombe d'électro-rock. Le show est lancé et les titres s'enchaînent jusqu'à la venue du single, Do you read me. Là, le public est déchainé, le solo de guitare s'apprête à commencer... et c'est le black-out total. Plus un son, plus une lumière, et des Ghinzus désemparés. Les belges essaieront bien de combler le vide le temps de régler le problème, déconnant avec ce qu'ils trouvent. John Stratharm ira même jusqu'à commencer un petit strip-tease mais le son ne reviendra pas, laissant clairement le public sur sa faim.

Yeah Yeah Yeahs


Pour se rattraper de la déception Ghinzu, il y avait un moyen très simple ce samedi, se précipiter sous le chapiteau où les Yeah Yeah Yeahs avaient bien décidé de marquer cette édition. A la manière de la chanteuse de CSS l'année dernière, Karen O. se présente moulée dans une combi flashie, breloques et ruban au poignet, et l'envie d'en découdre. Cachée sur sous sa frange (une manie chez les chanteuses cette année), elle livre une performance habitée, sans pour autant jouer la distance avec le public (cela ne vise personne Allison, promis). Enervée, entraînante, festive, enflammée, la prestation électro-rock des Yeah Yeah Yeahs dépassaient l'aura de leurs titres, parfois sombre, pour atteindre une dimension nouvelle. Une découverte sur scène qui méritait le détour.

The Kills


Dire qu'on les attendait est un doux euphémisme. Bon, celle qu'on attendait aussi côté backstage, c'est Kate Moss, et là, on a été déçu. Sur scène, par contre, Hotel et VV n'ont pas fait faux bond au public des Eurocks. Dès sont entrée sur scène, Allison Mosshart tourne en rond comme un fauve en cage, où comme une top-model complètement stone à un défilé Lagarfeld, au choix. Le groupe n'est pas du genre à soigner son entrée, et après quelques riffs de réglages, Allison peut enfin saisir le micro. L'attitude de la chanteuse n'a sûrement pas séduit tout le monde, mais côté musique, la qualité est là. Le son est âpre, l'esprit des Kills bien présent. Il manquait pourtant une certaine implication émotionnelle des deux compères, trop dans Leur trip, pour pouvoir réellement apprécier le moment.

The Prodigy


C'était LE concert du jour, et il s'est tenu devant la grande majorité des 33 000 personnes qui étaient sur le site de Malsaucy ce vendredi. Il faut dire que la reformation de The Prodigy, forcément, ça excite l'intérêt. Et tout était réuni pour l'évènement. Effets lumineux, mise en scène sonore, et des amplis de basse prêts à exploser sur les beats si facilement reconnaissable des trois excités. Bon, forcément, sur les 30 000 personnes, environ 25 000 n'attendaient qu'un titre. Alors quand « Smack my bitch up » sort enfin des amplis, le délire est total. Et The Prodigy fit honneur à son nom en parvenant à faire s'accroupir tout le public de la grande scène pour le faire décoller sur le refrain. Magique.

The Ting Tings


C'était le buzz de l'été dernier, même si la plupart des gens ne connaissent de The Ting Tings qu'une partie du combo, une certaine blonde, bombe sexuelle à frange, maquillée à la truelle. Mais les filles peuvent sans problème passer outre la jalousie, tant l'électro-rock sautillant de The Ting Tings a le don de séduire. On est reste loin de la folie de CSS ou de l'énergie frénétique de Yeah Yeah Yeahs, mais la jolie blonde et son camarade à lunettes se défendent pas, d'autant qu'ils assurent seuls sur scène, lançant chaque instrument en boucle l'un après l'autre.
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