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Interview : The Rusty Bells
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Notre désir était de monter un projet qui nous correspondait. On ne voulait pas s’imposer de frontières, mais s’ouvrir le plus possible aux diverses musiques que nous apprécions.
Comment se sont passées les premières dates ? Bars ?
On jouait dans les cafés concert de notre ville. On partageait l’affiche avec des groupes qui venaient aussi de se créer. On est tous devenus rapidement potes (Red Lips, Rodeo Darlings, Jauhn Lemon, Existentialists, Meltintone etc). Aujourd’hui la plupart de ces musiciens ont des nouveaux groupes.
Et justement, vous souvenez vous de votre premier concert ensemble ? Si oui, quel souvenir en reste-t-il ?
C’était dans une cave au centre ville de Toulouse. On était évidement très stressé avant de monter sur scène. Puis, une fois le public réceptif, on a réussi à canaliser notre énergie.
Vous chantez en anglais. Est-ce que vous jugez le rock français moins percutant ? Ou trop accessible ?
On apprécie certains auteurs français comme Lama, Brel, Berger, Cabrel. Mais, notre héritage rock’n’roll nous ramène instinctivement à l’écriture anglophone.
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C’est effectivement notre première signature. Notre motivation au travail n’a jamais faibli. On a la chance d’avoir le studio Arezzo à notre disposition et le privilège d’être soutenu par Dead Bees Records. On se sent libre dans nos choix et notre vision artistique. On ne pouvait pas espérer mieux.
Quand avez-vous senti que l’aventure The Rusty Bells était vraiment lancée ?
On a eu ce ressentit à la sortie de notre premier album « Rebirth » chez Dead Bees Records.
« Rebirth » = home made ? Vous avez enregistré dans quelles conditions ? Petit à petit ou alors sur une période particulière ?
Il a été fait en quelques jours avec les instruments enregistrés en live. On souhaitait rendre un travail brut pour notre premier album.
Quand vous avez eu votre premier album entre les mains, que vous êtes vous dit ? ‘’Enfin !’’, ou plutôt ‘’ça fait peur’’ ?
Ca fait peur ! Enfin !
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C’est effectivement l’idée d’un nouveau souffle, d’une alchimie naissante. La chance de pouvoir enfin sortir notre vinyle chez un bon label. C’était un projet qui nous tenait à cœur.
Comment Rusty Bells sont arrivés à ce qu’ils sont aujourd’hui ? Dans la formation, le style, l’envie ..
Il n’y a pas eu de casting sur nos niveaux techniques mais sur une réactivité artistique. On est tout simplement de vrais amis. On se partage beaucoup de musique. Grâce à Internet, chaque jour, on sait ce que l’autre à écouter. Ca nous permet de comprendre l’état d’esprit de chacun et de faciliter l’évolution de notre musique. Nous essayons toujours de surprendre.
C’est l’histoire d’une vie je pense. Une succession de rencontres, d’ouverture, d’apprentissage.
Vous êtes plusieurs à composer, est ce que vous avez les mêmes influences et envies musicales, ou est ce qu’il faut s’accorder et s’adapter ?
La cohérence est amenée par Jérémy. Dans la mesure où il est compositeur ou co-compositeur de chacun des titres.
Vos derniers coups de coeurs musicaux (attention, on ne se cache pas derrière un classique pour ne pas réfléchir à la question J )?
La bande originale de Django Unchained.
Le site des Rusty Bells
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