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In Rock We Trust : AC/DC Rock or Bust NYC Playback Party 18.11.2014


Alan, le 19/11/2014

La soirée

6:30 PM. L’ouverture des portes est prévue pour 7:00 PM, et pourtant cette petite demie-heure d’attente se veut déjà insurmontable avec un mercure passé sous le seuil critique du 0°C. Qu’à cela ne tienne, on se réécoute quelques titres emblématiques du répertoire des Australiens pour se mettre en jambe. Avec un peu de chance, peut-être même que “Highway to Hell” rehaussera la température...


Les gens discutent dans la queue en attendant l’ouverture des portes : “T’es fan depuis combien de temps ? - Tu les a vus combien de fois ? - C’est vraiment le meilleur groupe de rock au monde. - Plus tard, mes enfants grandiront en écoutant AC/DC, ils auront pas le choix.” C’est bon enfant. Quelques-un semblent visiblement déjà quelque peu altérés par l’alcool, peinant à tenir debout ou à marcher droit. Dans le même temps, des cameramen effectuent des allers et retours le long de la file, récoltant à chaque passage toujours plus d’acclamations enthousiastes de la part des fans. Il y a aussi un drone qui se balade à l’angle de la 3rd Ave et de la E 11th St pour filmer tous les fans agglutinés sur le trottoir. On nous fait même signer des papiers pour céder notre droit à l’image : la production veut réaliser une vidéo sur la soirée. Juste le temps de signer avant que finalement les portes ne s’ouvrent.


Direction le Grand Ballroom à l’étage pour découvrir une salle entièrement tapissée aux couleurs d’AC/DC : grand écran sur scène avec canons sur les côtés, éclair blanc imprimé au sol, et photocalls Rock or Bust accompagnés d’une silhouette d’Angus Young aux extrémités de la salle. Résonne dans cette dernière une playlist classic rock du plus bel effet : défilent à la suite “It’s So Easy” des Guns N’ Roses, "Fairies Wear Boots” de Black Sabbath, “The Trooper” d’Iron Maiden, “Would?” d’Alice in Chains, “All Day and All of the Night” des Kinks, “Somebody Put Something in My Drink” des Ramones… et bien entendu des titres d’AC/DC, parmi lesquels “Thunderstruck” ou encore “Big Balls”.


À cette playlist s’ajoute à quelques reprises la voix de la emcee qui s’empresse de donner les noms des différents gagnants du tirage au sort de la soirée. Les heureux élus ont ainsi pu repartir avec des bons pour un custom tattoo AC/DC chez un tatoueur de renom de Manhattan, des posters Rock or Bust dédicacés par Angus Young et Brian Johnson ou encore (pour le plus chanceux de la soirée) une Gibson SG dédicacée par Angus. Aucun des trois pour moi à titre personnel, mais qu’importe : tout le monde était gagnant ce soir avec des posters et des t-shirts estampillés “Rock or Bust: N.Y.C. 11.18.14” distribués gratuitement et, comble de la soirée, bière gratuite et à volonté, soit exactement ce dont le public avait besoin pour se chauffer à blanc avant que ne démarre l’écoute de Rock or Bust.


C’est finalement à 8:00 PM que les lumières s’éteignent et que la sono montre ce qu’elle a réellement dans le ventre : alors que défilent sur l’écran des visuels compilant images d’archives et photos issues du dernier photoshoot du groupe, les onze morceaux qui constituent ce Rock or Bust défilent à la suite à un niveau faisant cracher les décibels et littéralement vibrer la toile de l'écran géant, procurant aux membres de l’assemblée 35 minutes de pur hard rock made in AC/DC, ceux-ci exaltant leur joie et applaudissant entre chaque chanson comme ils le feraient lors d’un concert. C'est d'ailleurs avec des coups de canon et un peu de pyrotechnie que l'écoute prend fin, comme tout bon concert d'AC/DC qui se respecte.


Après avoir pu découvrir l'album en exclusivité, on nous annonce que nous allons de même découvrir en avant-première le clip de "Rock or Bust”, et que des “very special guests” ont fait le déplacement pour venir le présenter... C'est donc sous un tonnerre d’applaudissements et une cacophonie d’acclamations que débarquent sur scène Brian Johnson, Angus Young et Brendan O’Brien, producteur de la galette. Totalement hystérique, la foule harangue Angus, le cri de ralliement universel des fans ne tardant pas à résonner dans le Ballroom : “Angus! Angus! Angus!”. Brian demande si le public a apprécié le nouvel album, récoltant applaudissements et “Fuck yeah!” en rafales. Il s’empresse d’ajouter qu’il est difficile pour eux d’être ici sans Malcolm (frère d’Angus et guitariste rythmique ayant dû se retirer du groupe pour raisons de santé) mais qu’avec un tel accueil de la part du public, ses pensées les accompagnent et qu’il est ravi. Angus ajoute qu’AC/DC a tenu à poursuivre, même sans Malcolm, “pour les fans” et remercie grandement Brendan O’Brien pour avoir accompagné le groupe au travers de cette période difficile et fait de l’album ce qu’il est aujourd'hui.


C’est ainsi au clip de “Rock or Bust” qu’il revient de clore la soirée. À des années lumières du kitsch 70’s dans lequel nageait celui de “Play Ball”, celui-ci est, comme l’a souligné Angus précédemment, entièrement dédié aux fans, ceux-ci jouant un rôle central dans la vidéo. On y voit le groupe jouer au centre de quelques centaines d'entre eux, tous plus hardcores les uns que les autres et arborant avec fierté une garde-robe intégralement estampillée AC/DC et chantant en choeur avec Brian “In rock we trust, it’s rock or bust” tandis que de son côté, Angus fait bien évidemment une démonstration de son incontournable duck walk entre deux solos. Clip efficace et très bien réalisé, “Rock or Bust” peut se targuer de contenir quelques plans d’anthologie, à l’image du tout dernier de la vidéo… mais vous n’en saurez pas plus !



Générosité du groupe envers ses fans ou bien maestria de la production en termes de communication ? On ne sait pas trop, mais toujours est-il que cette AC/DC Rock or Bust Playback Party s’avéra être un véritable coup de poker promotionnel, mais c’est un détail auquel les fans n'ont pas prêté  attention : ils sont venus, ont écouté, ont exulté, puis sont repartis. D’aucuns diront qu’après une telle soirée, il ne fait aucun doute que tous sans exception se rueront sur les bacs pour faire l’acquisition de ce seizième album d’AC/DC qui a plus d’un tour dans son sac.

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Commentaires
VieuxCon, le 15/06/2015 à 10:55
Franchement, ACDC, c'est devenu le un peu le banania du rock... C'est au rock prolo ce que U2 est au rock intello... Un machin qui fût, mais désormais vide et creux, qui survit à coup de marketing, fondant sur les foules sentimentales, incapable de pondre un album qui tienne vraiment la route... Ca pue le manque de motivation, mais pas grave, on avait metro/boulot/dodo, on est entré dans le cercle de album remplissage/tournée/Live&DVD et ça contente les masses Franchement, ballbreaker et stiff upper lip avaientt été des jolis sursauts, mais depuis, c'est triste à pleurer...